[Bardella et Attal] Désirs interdits (🔞🍋) - Tome 1

XVIII. Passion (🍋)

Le matin, après avoir quitté l'appartement de Gabriel Attal, Jordan Bardella s'était rendu directement en Seine Saint Denis, dans l'appartement familial. Il avait prétexté vouloir passer la journée en famille et avait été reçu à bras ouverts par sa mère, trop heureuse de passer un moment avec son fils, et de lui préparer à cette occasion un plat de lasagnes dont elle avait le secret.

Après le déjeuner, il prétexta avoir des affaires à régler et se rendit discrètement dans une cité voisine, là où il avait passé sa jeunesse. Il avait donné rendez-vous dans un café de la cité à Lucas, un ami d'enfance qu'il n'avait pas revu depuis des années, mais avec qui il était resté en contact.

Lorsque Jordan franchit la porte du vieux café, le visage caché derrière une large capuche, les souvenirs d'enfance se bousculèrent dans son esprit.

Il y chercha des yeux Lucas.

La dernière fois qu'ils s'étaient vus, c'était ici, dans ce même café. Ils étaient alors inséparables, deux gamins rêvant de conquérir le monde. Puis leurs chemins s'étaient éloignés, l'un vers la politique, l'autre vers l'obscurité des ruelles.

Jordan s'assit en face de Lucas.

- "Je ne suis pas là pour les retrouvailles, Lucas."

Il prit une profonde inspiration :
"J'ai besoin de toi."

Lucas haussa un sourcil.

- "Ah, le politicien a besoin du délinquant. Que veux-tu ?"

Jordan hésita, puis se lança.

- "Il s'agit d'un dossier compromettant, qui pourrait ruiner ma carrière. Je sais que tu as des contacts dans l'ombre, Lucas. Je veux que tu les utilises."

Jordan Bardella expliqua la situation à son ami, sans toutefois préciser la nature de son secret. Il lui donna une belle enveloppe, et les deux hommes se séparèrent.

Le président du RN passa le reste de la journée auprès de sa mère, et le soir venu, il appela Gabriel, mais son appel resta sans réponse.

Il décida de se rendre alors directement à son appartement.

En chemin, il reçut un message de son plus proche conseiller :
"Tu es au courant ? C'est officiel, Attal a donné sa démission, Macron l'a refusée"

-"Lucas... Je compte sur toi, tu as intérêt d'agir vite..." Murmura Jordan.

Il arriva chez son amant à la nuit tombée.

Il frappa, puis sonna plusieurs fois à la porte avant que Gabriel ne vienne enfin ouvrir.

Jordan fut choqué lorsqu'il le découvrit, le teint blafard, les habits froissés. Sa chemise ouverte laissait entrevoir son torse poisseux, et on pouvait deviner des croûtes de salive séchée au coin de ses lèvres. Une odeur nauséabonde se dégageait de l'appartement.

-"Allez-vous en !" Aboya Gabriel.

-"Certainement pas", répondit Jordan sans bouger.

- "Je vous ai demandé de partir. Je veux rester seul !"

- "Mais bon sang Gabriel, qu'est ce qu'il t'arrive ?? ", s'inquiéta Jordan.

Il remarqua que Gabriel fuyait son regard.

-"Gabriel, je t'ai dit que nous affronterons tout ensemble. Je n'ai pas l'intention de te laisser. Tu n'as pas compris j'ai l'impression..."

-"Compris quoi ? Je... Jordan, ça ne peut pas marcher entre nous, vous ne le voyez donc pas ? Nous n'avons rien en commun ! Nous nous sommes complètement perdus dans cette histoire. Cela ne nous mènera nulle part, c'est destructeur !"

Jordan agrippa fermement le poignet de Gabriel. Il attrapa son menton pour l'empêcher de détourner les yeux.

-"Ce que tu n'as pas compris, Gabriel, c'est que ce qui nous lie est bien plus fort que ce que tu veux croire. Tu es celui que j'ai toujours attendu. Tu es celui qui me fait comprendre qui je suis, qui me rend meilleur. Ta force trouve écho dans mes failles ; tes faiblesses sont le reflet de ma solidité.
Nos différences ne vont pas nous séparer, Gabriel. Nos différences sont le lien qui nous unit pour l'éternité. Tu auras beau essayer de te détourner de moi, tu reviendras toujours. Fuir n'est pas la solution Gabriel, je l'ai compris depuis un moment déjà. Il est temps que tu ouvres les yeux toi aussi et que tu acceptes cette passion qui nous transcende !"

Un silence pesant s'en suivit.

Les deux hommes se fixaient du regard, sans un mot.

L'atmosphère était lourde et électrique. Le temps semblait s'être arrêté.

C'est alors que Gabriel et Jordan se jetèrent l'un sur l'autre.
En un instant, ils arrachèrent leurs chemises, animés du besoin impérieux de faire fusionner leur corps. Leurs bouches se devorèrent avec passion. Ils se laissèrent tomber sur le plancher dans une étreinte si puissante que plus rien ne pouvait les arrêter. Leurs vêtements volèrent à travers la pièce.

Dans un mouvement rapide, Jordan retourna Gabriel sur le ventre. Il s'allongea sur lui de tout son poids, au point que Gabriel se retrouve écrasé entre le sol et son amant.

Jordan le pénétra alors avec urgence, tout en serrant ses épaules et son cou.

Les bras de Gabriel se crispèrent et basculèrent vers l'arrière pour agripper les fesses de Jordan, et le faire entrer encore plus profondément en lui.

Les deux hommes étaient à bout de souffle, grognant de plaisir et de fureur. Ils baisèrent d'une passion enragée où plus rien d'autre ne comptait que le besoin de ne faire qu'un.

Ils jouirent bruyamment, et restèrent ensuite immobiles un long moment avant que la raison ne leur revienne.

- "Je t'aime...", murmura Gabriel.