VIII. Mea Culpa (🍋)

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Il se passa trois jours. Trois interminables journées durant lesquelles ils ne se donnèrent pas de nouvelles. Trois jours pendant lesquels ils ne cessèrent de penser l'un à l'autre, au point d'avoir des difficultés à garder le cap de leur campagne électorale.

Gabriel était emprunt de regrets. Il avait, cette fois encore et comme toujours, laissé la raison l'emporter sur la passion. Toute sa vie, il avait fait ce choix.
Dans le souci de satisfaire tout le monde, il était, et ce depuis toujours, une impressionnante force de travail. Il avait consacré toute sa jeunesse aux études, ayant depuis sa plus tendre enfance un comportement irréprochable dans tous les aspects de son existence.
Et pour la première fois, il avait enfin envie de profiter des plaisirs qu'offre la vie.

Au milieu de la matinée du troisième jour, n'en pouvant plus, il prit son téléphone et appela Jordan.

- "Allo"

-" Bonjour, Monsieur Bardella"

- "Bonjour, Gabriel. Que veux tu"

Jordan ne voulait rien laisser paraître, mais en réalité cet appel téléphonique est ce qu'il espérait depuis trois jours.

- " Je..., bafouilla Gabriel. Je voulais m'excuser... Je regrette de vous avoir dit que je ne souhaitais plus vous voir... Ce n'est pas ce que je voulais. J'ai pris peur... Les rumeurs nous concernant... la campagne électorale... Cela m'a effrayé."

Jordan l'écoutait sans mot dire.

- "La réalité, c'est que je ne cesse de penser à vous. Je n'arrive pas à tourner la page. Je ne veux pas que cela s'arrête", poursuivit Gabriel.

Jordan resta silencieux.

-" Monsieur Bardella ? Qu'en pensez vous?"

- "Je ne sais pas. J'ai besoin de réfléchir."

- "Monsieur Bardella, je vous en prie... Avez vous toujours envie de me revoir ?"

- "Je n'en sais rien, tu m'as déçu. J'en attends bien plus que ça de toi, Gabriel. Je veux que tu te donnes à moi corps et âme. Tu comprends ce que cela signifie ? Je ne suis pas certain que tu en sois capable. Je n'ai plus confiance en toi."

Gabriel Attal se sentait honteux et dévasté.

- "Monsieur Bardella, que puis je faire pour regagner votre confiance ? Je donnerai tout pour vous revoir. Nous avons encore beaucoup de choses à vivre. Laissez moi encore une chance "

- "Supplie moi"

Gabriel, à sa grande surprise, sentit naître un début d'érection. Cette situation l'excitait.

- "Je vous en supplie Monsieur Bardella. S'il vous plaît, j'ai besoin de vous... par pitié"

- "Que veux tu exactement, Gabriel ?"

- "Reprendre ma place auprès de vous"

- "Et quelle est cette place?"

- "Oh, monsieur Bardella, je veux vous appartenir entièrement, je veux m'offrir à vous, vous obéir, vous aimer, me donner !"

- "Est ce que tu réalises tout ce que cela implique ? T'en sens-tu vraiment capable ?"

- "Je ferai tout ce que je peux pour vous satisfaire !"

Silence.

- "Comment es-tu habillé, Gabriel ?"

Gabriel Attal marqua un silence surpris.

- "Je... Je porte un pantalon gris et une chemise blanche"

-"D'accord, et sous ton pantalon ?"

-"Un boxer noir"

-"Ok. Baisse ton pantalon et ton boxer. Décris moi"

Gabriel s'exécuta sans broncher. Il bandait carrément.

-"J'ai une érection, Monsieur Bardella"

- "Très bien. Branle toi"

Gabriel Attal enserra son sexe dressé entre ses doigts et commença un mouvement de va et vient. Il poussa des soupirs de plaisir et d'excitation.

- "Bien... Continue !"

Gabriel accéléra légèrement la cadence.

- "Dis moi que tu m'appartiens, et que tu as besoin de moi"

Tout en masturbant son sexe dressé, et en gémissant doucement, Gabriel dit d'une voix haletante :

- "Je vous... je vous appartiens, Monsieur Bardella. Je désire plus que tout vous servir... et me soumettre à vous. J'ai besoin que vous me remettiez à ma place, que vous me corrigiez lorsque je le mérite, que vous m'aimiez. J'ai... J'ai besoin de vous...!"

En prononçant ces derniers mots, il éjacula sur son bas ventre.

- "Bien, Gabriel. Tu commences à comprendre. Que cela te serve te leçon. Je ne veux plus jamais que tu joues ce genre de petit jeu avec moi ! Je ne suis pas ton ami, je ne suis plus ton adversaire politique, je suis ton maître, ton amant, ton amour. Même si pour notre image il faudra faire semblant, je n'accepterai aucun manquement de ta part et tu seras puni pour tous tes écarts de comportement. C'est compris ?"

-"C'est compris, Monsieur Bardella"

- "A présent, vas prendre une douche et reposons nous. Je viendrai chez toi dans la soirée."

Et il raccrocha.

[Bardella et Attal] Désirs interdits (🔞🍋) - Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant