V. A sa place (🍋)

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- "Précisément", répondit Jordan.

- "Vas sur le canapé" ajouta t'il

Sans dire un mot, Gabriel s'exécuta.

Jordan approcha ses mains lentement de l'entrejambe de son adversaire. Il déboutonna un à un les boutons de sa braguette. Gabriel était frémissant, à l'étroit dans son pantalon.

- "Tourne toi"

Gabriel le regarda d'un air interrogateur.

- "Tu as parfaitement compris"

Gabriel s'exécuta.

- "Penche toi"

Gabriel se pencha en avant, ses mains en appui sur l'accoudoir de la banquette.
Jordan se glissa derrière lui et, lentement, il lui baissa son pantalon, puis ses mains remontèrent et il fit ensuite descendre le caleçon de Gabriel le long de ses jambes.

Gabriel était offert à demi nu, à la vue de celui contre qui, hier encore, il argumentait pour s'opposer à ses idées politiques.

Les doigts de Jordan carressèrent la croupe de Gabriel, doucement. Et soudain, en un mouvement aussi imprévisible que décidé, il claqua ses fesses de la paume de ses mains.

Une fois.

Deux fois.

Trois fois.

Le fessier de Gabriel rougit et son érection se fit de plus en plus dure à chaque coup reçu. Son corps entier se raidissait de douleur et de plaisir. Il se sentait terriblement humilié. Et il aimait ça. Et il avait honte d'aimer ça, ce qui l'excitait de plus belle.

- "Je n'en ai pas fini avec toi, Gabriel. Ton comportement est insupportable, tu sais. Désormais, je sais qui tu es vraiment, et tes beaux discours seront toujours à mes yeux une simple mascarade destinée à camoufler ta nature profonde. Avec moi, tu auras ce que tu mérites. Tu vas apprendre à me respecter comme il se doit. Je suis Jordan Bardella et toi, Gabriel Attal, tu m'appartiens"

Jordan marqua un temps d'arrêt avant d'ajouter :

- "A présent, je vais t'enculer."

Ces mots eurent un effet tout particulier pour Gabriel, qui, spontanément, murmura un :

- "Merci...",

qui fit naître sur les lèvres de Jordan un sourire de satisfaction.

Jordan Bardella, dont l'érection était à son maximum, jubilait à l'idée de posséder physiquement son adversaire.

Il mouilla d'un jet de salive l'anus de Gabriel, et commença à le pénétrer lentement. Gabriel poussa un gémissement de douleur et de plaisir.

Lorsque Jordan l'eut pénétré de toute la longueur de son pénis, il commença un mouvement de va et vient qui débuta lentement, avant de s'accélérer. Tout en le sodomisant, il se mit à lui parler :

- "Voilà, c'est ce que j'attendais de toi, que tu acceptes enfin ma supériorité, que tu te soumettes à moi. C'est bien, tu as compris, je suis content de toi. Tu n'oublieras jamais ce moment, Gabriel, celui où tu as enfin admis que je te possederai toujours."

Jordan se sentait enfin à sa place, enfin satisfait d'avoir pû assouvir ce désir de domination qui n'avait cessé de grandir en lui depuis la première fois qu'il avait vu Monsieur Attal.

Il jouit violemment dans le derrière de son amant, en poussant un râle de plaisir. Au même moment, Gabriel jouit également, après une phase d'excitation comme il n'en avait jamais connue.

Jordan attrapa Gabriel par les épaules et le retourna face à lui. Ensemble, ils s'allongèrent entrelacés sur le canapé. Gabriel était enfin là où il devait être, blotti au creux des bras rassurants et chauds de son adversaire.

[Bardella et Attal] Désirs interdits (🔞🍋) - Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant