À la rencontre de l'inattendu

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Il s'agissait de "Mère Ndiaye", la propriétaire de la maison qui passait souhaiter les bienvenus à ses locataires.

«Y'a quelqu'un qui frappe à la porte Khalil.», disait Maïmouna.

Aussitôt, le jeune homme jeta la lame dans les égouts et sortit ouvrir la porte.

Il ouvrit la porte et constata qu'il s'agissait de la propriétaire de la demeure.

- "Ah Mère Ndiaye" comment allez vous ? dit le jeune homme.
- Je vais bien "alhamdoulilah" mon fils Khalil, répondit la dame.
- Et comment vont tes parents ? s'y ajouta Mère Ndiaye.
- Ils vont bien. D'ailleurs ma mère vous passe le salut, dit Khalil.
- "Alhamdoulilah", tu les salue de ma part. "Dal leen Ak jamm".
- Merci beaucoup ! C'est gentil. Merci beaucoup d'être passé.
- C'est gratuit mon fils. "Nioko bokou".

La dame repartit et Khalil referma aussitôt la porte de sa chambre. Maimouna était toujours à la fenêtre.

- Demain, je passerai te prendre pour qu'on aille voir un médecin. Peut-être qu'il apportera des réponses à nos questions. On saura enfin si tu es enceinte ou non, disait Khalil.

- Mais demain j'ai cours toute la journée. Je ne pense pas que je pourrai y aller, répondit Maïmouna.
- Demain on ira voir le médecin Maïmouna. Je m'en fiches de tes putains de cours. Et je ne me répèterai pas, dit Khalil d'un ton très déplaisant.
- Mais...
- Il n'y a pas de «mais» qui tienne Maïmouna. Finissons en une bonne fois pour toutes.
- J'aime vraiment pas quand tu me grondes Khalil. On dirait que tu ne m'aimes pas vraiment, dit la jeune fille qui laissait couler des larmes.

Khalil se rapprocha d'elle et la serra fort contre lui tout en essuyant ses larmes.

- Pardonne moi mon amour. Tu sais bien que ce n'est pas de mes habitudes de te gronder. C'est juste que cette situation me rend vraiment nerveux. Cela ne se reproduira pas. Je t'aime tu sais, dit le jeune garçon.
- Je t'aime aussi Khalil. Tu es tout ce qui me reste, l'homme de ma vie. Donc tache toi d'être toujours doux avec moi s'il te plaît.
- Je n'y manquerai pa mon bébé. Rassure toi.

Quelques heures plus tard aux environs de dix neuf heures...

Et Hakim n'avait pas réveillé son meilleur ami alors qu'ils n'avaient même pas encore pris leur déjeuner. Mais quelques minutes plus tard aux environs de 19h30, ayant trop faim, Oscar se réveilla. Hakim était toujours accroché à son chapelet. Il venait de faire sa prière de «Timis».
- J'ai vraiment trop dormit. Il fait quelle heure d'ailleurs ? dit Oscar.
- Il est 19h32, répondit Hakim qui le regardait comme un fou.
- J'ai raté deux heures de prières alors.
- Oui, absolument. Lève toi prendre ta douche, faire tes ablutions et rattraper tes heures de prière avant que l'on aille chercher de quoi nous mettre sous la dent.
- Avant tout cela, qu'est-ce vous faisiez toi et Amsa ? Tu as vraiment duré pour quelqu'un qui ne devait déposer qu'une valise.
- Rien Oscar, rien...
- "Cas ma way boy Hakim"
- Lève toi et essaye de rattraper tes retards de prière. Je pense que c'est plus important que ces fadaises.
- "Iow dinagn si wakhatt".
- Tu sauras si je m'attarderai à te rendre compte sur cela. Il ne s'est rien passé. Je me demande où t'as trouvé ta curiosité. Je ne connais personne de ta famille qui est comme ça.
- "Kham boy ma ngi dem ma ngi nieuw"
- "Mane ngafiy fekk"

Maïmouna elle, à cette heure, était déjà rentrée chez elle au campus. Elle restait longtemps à méditer. Elle se posait la même question encore et encore: « Le karma m'aurait il rattrapé? ». Mais jamais une réponse n'était donnée.

Oscar finit aussitôt de prendre sa douche et avait fini de faire ses prières.
- Maintenant que tu as fini, allons chercher de quoi manger, dit Hakim.
- Appelons Amsa peut-être qu'elle n'a toujours pas pris son dîner, répondit Oscar.
- Amsa ? Pourquoi Amsa. Elle connaît les fast-foods non ?
- Oui mais vu qu'on devait déjeuner ensemble et tout, je me dis qu'il serait plus préférable que nous l'invitions à nous rejoindre.
- C'est comme tu veux alors. Appelle la.

Au Nom de l'AmourOù les histoires vivent. Découvrez maintenant