Hidalgo

16.

                            Alvaro

Je sors de la voiture et m'apprête à rentrer dans ce qui me semble être un entrepôt. Mes hommes ont fait le tout pour vérifier si la zone est sécurisée. Je sors mon arme et rentre.

C'est bien plus grand que ce que je pensais.

Il n'y a personne mais je continue de rentrer doucement, faisant taire jamais quelques hommes au passage.

Une trappe que j'ai localisé me fait comprendre que je ne suis pas au bout de mes surprises.

J'emprunte les escaliers et rentre dans cette nouvelle pièce.

- Veo que no te demoraste, mi plan funcionó bien ( je vois que tu n'as pas tardé, mon plan a bien marché. )

Mon regard croise celui de Regina. Elle est ligoté par les mains et les pieds et pleure en me voyant.

- bientôt ça sera ton tour Hidalgo. Je me suis bien amusé avec ta petite.

- tu te trompes, tu n'auras jamais ma peau.

- c'est ce que tu crois ?

Deux metals froids se posent sur l'arrière de ma tête

- lache ton arme

Tout ça est très dangereux.

- ton arme. Pose là.

Je la pose par terre.

- agenouille toi

J'execute dans l'espoir qu'un de mes hommes me retrouve et vite. Surtout en vie.

Je regarde sûrement une dernière fois Regina dont les pleurs ne cessent de se faire entendre

- veo hombres muertos ( je vois des hommes morts) chuchote la voix de Diego

Notre signal

J'attrape l'arme d'un des hommes qui  tire vers le haut. Je lui donne un cou de genou dans sa partie intime et il gemit de douleur.

Diego s'est occupé de l'autre homme et a veuillé de cacher les yeux de Regina. Lui donnant aussi des écouteurs. Pas mal.

- où est Kendji ?

- on ne sait pas .

Je tire sur la tête de son ami qui meurt sur le coup et regarde le restant, lui faisant comprendre qu'il mourra lui aussi.

- tu ne dis rien ?

- je ne sais pas..

Une balle passe lui traverse le crâne.

- tant pis alors.

Je m'approche alors de Regina et la libère.

Je la prends dans mes bras, elle tremble et a même légèrement transpiré.

- je suis là Princesse, je suis là.

Je caresse doucement ses cheveux, comme j'avais l'habitude de le faire à Mexico.

Je la porte dans mes bras, direction la voiture. Diego se met au volant et je me place à l'arrière avec elle.

Elle ne m'a pas lâché et ses mains qui me le serrent le cou sont toujours tremblantes.

Je ne lui adresse aucun mot. Son corps entier est encore sous le choc, lui demander ce qu'il lui a fait serait comme remuer le couteau dans la plaie.

Je sors de la voiture et l'emmène dans notre chambre. Je la pose sur le lit et tente de lui enlever ses vêtements

Elle m'arrête soudainement, les yeux pleurant.

- me touche pas.

- Princesse c'est Alvaro.

Sa respiration est saccadée. Je pose ma main sur son front. Il devient de plus en plus brulant.

- appele Ron et vite.

Diego sort son portable et passe le coup de fil

- Princesse je ne te ferais jamais de mal et tu le sais. Je dois t'enlever tes vêtements pour que tu n'aies plus froid.

Elle hoche doucement la tête et je me demerde pour trouver des vêtements pouvant la couvrir entièrement.

.........

- une petite infection mais elle a evité le pire, déclare Ron en rangeant ses affaires.

- merci Ron, dit Diego

- il faudrait la garder au chaud pendant deux semaines. Il lui faut beaucoup de repos. Je passerais une fois les deux jours pour vérifier son état.

Il sort de la chambre et Diego le raccompagne. Je m'approche d'elle. Elle s'est enfin endormie grâce à .

Elle a échappé bel d'après lui.

Il me le paiera quand je l'attraperais. Il a osé mettre la vie de la femme que j'aime en danger.