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                         Alvaro

Je vis au jour le jour en espérant que personne de sa compagnie n'ait découvert mon secret. Je detiens un pouvoir sur le gouvernement et la police espagnol mais pas dans les autres pays. Je n'ai pas peur, mes hommes se chargeront de les achever mais j'ai peur pour la sécurité des miens.

Cassandra a pris la décision d'aller vivre chez son petit-ami le temps que je me calme. Elle a raison. J'aurais pu la tuer sous l'effet de la colère, j'en suis capable.
Heureusement pour moi, je m'entends mieux avec Regina, et après une semaine à la supplier elle a enfin accepté de me revoir.

Ce soir aura lieu le gala annuel qui réunit les plus puissants. Je l'y ai invité histoire qu'on sorte de ce petit air mignon que nous avons.

Je sonne à sa porte, attendant qu'elle l'ouvre.

                          Regina

- c'est bon il est là, me prévient Amber.

Je nage dans mon parfum et souffle un bon coup en prenant ma pochette.

- alors ? Je demande.

Amber fait semblant de pleurer et Ryder rit.

- t'es juste....

- il te le dira Regina.

Elles me trainent vers la porte et l'ouvre pour moi. Le regard d'Alvaro, qui était anxieux, se radoucit en me voyant. Il se mord discrètement la lèvre en me reluquant et sourit. Il ne sait pas quoi dire je suppose.

- dis lui qu'elle est belle abruti, lui dit Ryder.

Nous rions et on reprends notre air sérieux

- j'ai besoin de le dire ou tu le sais déjà?

- ça ne me déplaît pas de te l'entendre dire.

Il sourit de nouveau.

- tu es sublime Regina.

Il me le répétait toujours mais ça me fait toujours de l'effet.

- merci, dis je en rougissant

- on y va ?

- ouais.

- fais la pleurer une seule fois de plus, tu le regretteras, lui menace Amber

Mes copines, c'est les meilleures.

Il m'ouvre la portière de sa voiture, tel un gentleman et il passe de l'autre côté pour se mettre au volant.

.....

- tu es prête?

- oui je crois.

- ne fais pas attention aux regards, ce n'est rien.

- ok.....,

On descends de la voiture après ses hommes. Ils forment une ligne jusqu'à l'entrée de ce château. Je glisse ma main dans le creux du bras d'Alvaro et on entre.

La salle entière se tait en nous voyant et j'en ai des frissons. Ils nous regardent tous d'un air normal. Certaines personnes se mettent à chuchoter. J'ai l'impression de ne pas être à ma place. Toutes les femmes ici portent des vêtements et accessoires qui valent la richesse du pays entier.

- Bien, princesse. Ne t'intéresse pas à elles. Je t'ai dit quoi avant de venir ?

- que je suis sublime.

HidalgoOù les histoires vivent. Découvrez maintenant