Le temps de la reconstruction - 3

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Cela faisait maintenant six mois que Pascal avait emménager à Nice, son intégration s'était très bien passée. Il se sentait bien dans son nouvel appartement qui donnait une vue sur la plage. Le soleil lui faisait du bien, les habitants du sud était chaleureux. Il avait pris de nouvelles habitudes, il avait rencontré de nouvelles personnes.

Côté amour, Pascal ne se prenait pas la tête, il ne cherchait pas le grand amour, il avait de petit flirt par-ci par-là mais rien bien sérieux.

Ces collègues lui manquaient, sa fille, sa ville, mais il était bien ici. Il était souvent en contact avec eux et ça lui faisait du bien. Il leur racontait ses journées, ses enquêtes, ses nouvelles habitudes, ses nouvelles rencontres... Ces derniers étaient heureux pour lui.

Il ne pensait plus trop à Cassandre, il ne voulait pas. Et même s'il souffrait, il cherchait à se reconstruire et le mieux était de s'occuper un maximum l'esprit pour ne pas penser à elle.

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De son côté cassandre allait un peu mieux, cela faisait un bon moment qu'elle avait commencé ses séances de psy et à vrai dire ça lui faisait du bien de pouvoir s'exprimer totalement sans craindre d'être jugée. Après plusieurs séances le médecin avait conclu qu'elle pouvait reprendre le travailler et retourner sur le terrain mais que si elle le souhaitait, elle pouvait continuer de suivre ses séances. Ce que Florence accepta.

Sa relation avec le capitaine Benjaoui s'était nettement améliorée. Elle s'était excusée pour son attitude et avait fait en sorte que leur duo soit efficace. Avec Nicky, Jean-Paul et Kerouac, tout allait pour le mieux également. Ils avaient retrouvé une bonne ambiance comme avant, mais sans Pascal.

D'ailleurs Il lui arrivait de penser à lui, à sa voix, à son odeur, à sa présence tout simplement. Mais elle n'osait pas pendre de ses nouvelles auprès des collègues ou de sa fille.

Côté amour, cassandre n'y pensait même pas, ce n'était pas sa priorité. Elle passait son temps au travail ou au téléphone avec son fils. Et pourtant des hommes qui n'étaient pas insensible à son charme il y en avait. Mais elle ne voulait rien savoir. Pour elle il y en avait qu'un seul, mais elle avait perdu.

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Il était 20h00, Cassandre était dans son bureau, elle terminait quelque paperasse sur l'enquête qu'ils venaient de clôturer. Tout le monde était parti sauf Jean-Paul qui était encore là. Il était dans son bureau prêt à partir, quand il vit que le bureau de la commissaire était encore éclairé.

Il se dirigea donc vers son bureau afin de lui souhaiter une bonne soirée.

- Bonne soirée, Mme la commissaire.

- Bonne soirée Marchand... euh marchand ?

- Oui Mme la commissaire ?

Elle n'osait pas.

- Non c'est bon ça ira. Bonne soirée. Dit-elle en retournant dans sa paperasse.

Marchand comprit immédiatement qu'elle souhaitait avoir des nouvelles de Pascal. Il s'assit sur la chaise en face d'elle. Cassandre le regarda faire.

- Pascal va bien madame la commissaire, il se porte bien, ne vous inquiétez pas. Dit-il d'un ton compatissant.

- Merci Marchand. Dit-elle simplement.

*Il partit. Cassandre se retrouva seule au commissariat. Elle et ses pensées.

-----------Flasback---------------

- Tu te rappelles notre première rencontre ?

*Cassandre riait.

- Et comment ne pas m'en rappeler ? On ne pouvait pas se saquer.

- C'est normal tu avais pris ma place.

* Ils rirent ensemble.

- Aujourd'hui, je t'avoue que je n'étais pas insensible à ton charme Capitaine, quand on s'est rencontrés pour la première fois.

- Huuuum... Oui je sais, c'est difficile pour beaucoup. Il riait.

- Ça va les chevilles ? pfffff. Dit-elle en souriant.

- J'ai envie de t'embrasser, Floreeeeeence. Dit-il en hurlant de joie et en la serrant contre lui.

Elle riait aux éclats.

- J'attends que ça Capitaine. Dit-elle entre deux rire.

Ils étaient chez Pascal, c'était le week-end. Allongés sur le lit, ils discutaient de tout et de rien. Ils s'aimaient, ils s'embrassaient.

------------Fin du Flashback-------------

Cassandre pleurait, elle n'arrivait pas à l'oublier, depuis son départ, elle avait vraiment réalisé, qu'il était l'homme qu'elle devait avoir à ses côtés. Que c'était lui qu'elle aimait.

Il se faisait tard, elle rangea ses affaires et partit chez elle. Il était 23h00.

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Une nouvelle semaine commença. Il était 08h00 quand Cassandre arriva avec des croissants pour ses collègues. Ils étaient tous surpris mais contents de la voir ainsi. Ils allèrent tous dans l'open space afin d'échanger sur les enquêtes en cours. Il n'y avait rien de bien important, des petits vols à l'arraché, des petits trafiquant des quartiers mais rien de bien affolant.

Enfin, pour l'instant. 

Déchirures intérieuresOù les histoires vivent. Découvrez maintenant