En quête de vérité - 7

247 19 3
                                    


Cassandre était chez le procureur, elle lui racontait tout ce qui s'était passé. Elle devait avoir une commission rogatoire afin de fouiller de la maison de Thibaut Corret.

- Et qu'est-ce que vous pensez trouver chez cet homme ? Demanda le procureur.

- Eh bien, des éléments qui pourrons nous aider à en savoir plus sur la mort de Julie. Les collègues de Pascal ont fouillé l'appartement de la victime à Nice et ils l'ont retrouvé sens dessus dessous. Notre suspect cherchait probablement à récupérer quelque chose qu'il a caché chez son ami. Expliqua Cassandre.

- C'est un peu mince tout ça.

- Un peu mince ? s'énerva Cassandre. Je vous rappelle qu'il y a des parents qui attendent une réponse sur le meurtre de leur fille. Un suspect plus que coupable doublé d'un trafiquant de drogue qui a failli tuer Pascal et qui cache potentiellement des éléments importants pour notre enquête chez son ami, mais pour vous c'est un peu mince ?!

- D'accord cassandre, on se calme, je vais appeler la juge afin qu'elle m'envoie la commission rogatoire. Dès que je l'ai, je vous l'enverrai.

- Merci. Répondit-elle simplement en se levant.

- Et Pascal il va bien ? Demanda le procureur

- Il a reçu quelques coups mais oui, il va bien. Répondit-elle avec un petit sourire. Puis elle partit.

Pendant ce temps au commissariat Pascal et Jean-Paul était en plein interrogatoire avec l'ami de Marco Tutti.

- Depuis quand hébergez-vous Marco Tutti ?! Demanda Pascal, en tapant du poing sur la table.

- Il avait besoin d'aide. Répondit-il, en regardant dans le vide.

- Vous ne répondez pas à la question. Reprit Jean-Paul.

- Un peu plus d'un mois maintenant, il devait rentrer à Nice mais il m'a dit que les frontières étaient pleines de policiers.

- Vous savez pourquoi on le recherche ? Demanda Pascal.

- Il m'a dit qu'il avait des petits soucis avec ses appartements. Répondit-il.

Pascal et Jean-Paul, rigolèrent nerveusement.

- Eh bah pour des amis de longues dates, vous en savez des choses. Dit Pascal en faisant le tour de la table pour se mettre derrière M. Corret.

- Vous risquez de prendre pour complicité de meurtre. Rajouta Jean-Paul.

- Quoi ?! Mais qu'est-ce que vous racontez ? Je suis au courant de rien du tout moi !

- Bah votre cher ami ne vous a rien dit ? On le recherche pour trafic de drogue et meurtre sur la personne de Julie Deschamps. Dit Pascal en posant violemment la photo de la victime sur la table.

- Et vous, vous l'avez aidé à se cacher donc vous êtes complices. Rajouta Jean-Paul.

L'ami était paniqué, il n'était pas au courant de toute ces choses. Il pensait juste héberger un ami qui s'était mis dans un pétrin mais il n'imaginait pas l'ampleur des dégâts. Il se leva de sa chaise pour se défendre, ne comprenant plus rien.

- Rassieds-toi. Dit pascal en le fessant assoir brusquement. Tu vas tout nous raconter.

- D'accord, je vais tout vous raconter. Répondit-il paniqué.

- On t'écoute. Dit Jean- Paul.

- Il y'a un peu plus de trois semaines, Marco est venu dans mon agence. Au début j'étais un peu surpris ça faisait longtemps qu'on ne s'était pas vu, plus de dix ans. On s'est rencontrés en école de commerce. Ce jour-là j'étais seul à l'agence, il m'a dit qu'il avait des galères, qu'il ne pouvait pas m'en dire plus mais que ça avait avoir avec son business immobilier. Je lui ai demandé s'il avait besoin d'argent, il m'a dit non. Il voulait juste que je l'héberge, qu'il ne pouvait pas partir parce que les frontières étaient remplies de policiers.

Déchirures intérieuresOù les histoires vivent. Découvrez maintenant