6. Vu

30 7 2
                                    

La Femme & L'Homme.

La femme & L'homme.

Quand vous comprendrez cette phrase, tout sera clair.

---

PDV: OMNISCIENT

— Un violeur ?

— Oui, madame.

— Son nom ?

— Vara.

— Le fils ? demanda-t-elle, comme si la réponse était une évidence.

— Non, madame. Le père.

La Femme écarquilla les yeux, son expression trahissant tout le contraire de ce qu'elle pensait d'Alexandre Vara.

— Êtes-vous sûr de vos sources ?

— Oui, madame.

Elle analysa son homme chargé de récupérer les informations : aucune trace de mensonge ne se reflétait sur son visage. Il disait la vérité, pensa-t-elle.

— Bien. Amenez-le ici. Vous savez ce que vous devez faire.

— Bien, madame.

— Tu peux partir, dans ce cas.

— Au revoir, madame.

Il lui adressa un dernier salut et s'en alla. La Femme se leva de son bureau et commença à faire les cents pas.

— Il cache bien son jeu, n'est-ce pas ? dit-il en s'avançant à pas de loup.

La Femme ne prit pas la peine de l'écouter et se déplaça derrière son bureau.

L'Homme s'arrêta devant elle et analysa la jeune Femme face à lui. Elle n'avait pas été surprise de sa présence soudaine, ce qui le perturba un peu.

Elle le sentait, son regard transparent, son parfum qui flottait dans la pièce. L'aura sombre de L'Homme ne faisait aucune peur à la Femme. Elle le trouva même à son goût.

— Que fais-tu ici ? demanda-t-elle sans poser son regard sur lui. Il esquissa un sourire et s'installa sur la chaise en face.

— Мені більше не можна відвідувати дружину ?
Je n'ai plus le droit de rendre visite à ma femme ?

Sa respiration se coupa ; il n'est jamais sérieux.

— Я повторюю своє питання. Що саме ви тут робите ?
Je répète ma question. Qu'est-ce que tu fais précisément ici ?

— Я катую, вбиваю і саджаю в клітки виродків, які не заслуговують на життя. Я теж маю право прийти на склад, сонечко.
Je torture, tue et mets en cage des bâtards qui ne méritent pas de vivre. J'ai moi aussi le droit de venir à l'entrepôt, petit cœur.

— Ще одне безглузде прізвисько.
Encore un surnom ridicule.

Elle pouffa dans un semblant de rire.

— Je ne vois pas en quoi cela te dérange. J'aime bien, moi.

Elle roula des yeux et le regarda enfin. Lui sourit, car elle l'avait enfin regardé.

— Cela me dérange. Donc arrête.

— Tu n'es pas morte. Donc non, je n'arrêterai pas, et puis moi, j'aime bien.

— Pourquoi venir à l'entrepôt que maintenant ?

Demanda-t-elle pour changer de sujet. Il sourit et lui répondit.

𝐌𝐘 𝐏𝐈𝐍𝐊 𝐃𝐄𝐕𝐈𝐋 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant