10. Le contrat 1/2

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Pdv: Unknown

Quelque heures plus tôt
Manoir Mel'nyk

— Dimitri… cesse de me faire chier et pars !

— Ta manière de te débarrasser de moi est bien médiocre, mon frère.

Je le fixe, l'énervement montant en moi. Foutue Mel'nyk, toujours à prendre mes menaces comme de la merde. En dirait moi...mais en plus con.

— Médiocre, dis-tu ? Une balle dans la tête fera-t-elle l'affaire ?

Il me regarde, un sourire ironique aux lèvres.

— Et même l'humour… souffle-t-il, amusé.

À cet instant, je sens ma patience atteindre ses limites.

Retenez-moi de le tuer ! Je serre les poings, luttant contre l'envie de l'étrangler.

— Tu sais que ce n'est pas la solution, Dimitri. On doit rester concentrés, pas se laisser emporter par nos émotions, me rappelle-t-il, son ton sérieux contrastant avec son attitude désinvolte.

Je tourne en rond, la colère bouillonnant en moi.

— Tu n’as aucune idée de ce que je ressens, de ce que je dois gérer. Chaque mot que tu prononces est comme une nouvelle provocation.

Il me scrute, son sourire s'agrandissent peu à peu.

— Je sens ta colère, mon cher frère, dit-il. Tu devrais tester le yoga.

Je le regarde, incrédule, presque amusé par son ton décontracté.

— Tu es sérieux ? Le yoga ? Tu crois vraiment que faire des poses ridicules va m’aider à gérer tout ça ?

Il sourit, mais son regard reste sérieux.

— Peut-être pas, mais ça t’aiderait à canaliser ton énergie. La colère ne résout rien, Dimitri. Au contraire, elle te consume et t’aveugle.

— Cesse de m'énerver dans ce cas et pars !

— Pourquoi tant de précipitation pour un simple bout de papier ?

— Ce n'est pas un simple bout de papier, Засранець !

— Un contrat je sais. Mais donc ?

— Si tu veux le savoir, apporte-le-lui immédiatement !

— Eh bien, si gentiment demandé, je refuse. Vas-y toi-même.

Je souffle de frustration, mes poings se serrent. Pourquoi ai-je un frère aussi con ?

— Tu la veux, c'est ça ?

Je ne réponds pas. Sinon, c'est lui que je vais foutre dans le feu.

— Elle t'obsède...

Une pensée sombre m'effleure. Si je le tue maintenant, à part moi, personne ne saura qui est son meurtrier.

— Tu m'obliges à jouer au facteur parce que tu sais très bien qu'elle ne t'accepte pas.

Je grince des dents, la rage montant. Quand je vais le choper, sachez que sa mort sera beaucoup plus sanglante que celle de mes chiens.

Il se lève enfin, récupère le papier et part. Mais avant de refermer la porte derrière lui, il me lance :

— Ton obsession pour cette Femme va te mener à sa perte. Fait attention à toi.

Oui. Elle m'obsède.

Oui. Je la veux.

Oui. Je risque de la perdre avec mon obsession pour elle.

Mais qui va m'arrêter ?

Qu'ils osent la toucher ou même poser leurs yeux de pute sur elle.

Je leur ferai bouffer leurs organes.

Dariya Vlasenko est mienne.
Dariya Mel'nyk.

Ma femme.
Mon poison.
My devil.

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Засранець: Connard

Premier vrai point de vue de nôtre Stalker préféré, j'espère que vous aurez aimé ce chapitre.

Je lis aussi vos questions concernant l'histoire, j'y répond au fur et à mesure.

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Eva

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