Give me a chance...maybe two /Jenna Ortega/

Partie 2: chapitre 19

1 ans plus tard

J'ouvre les yeux et observe un endroit inconnu autour de moi, une pièce inconnue, des meubles inconnus et le lit dans lequel j'ai dormi, inconnu lui aussi.

La seule chose qui ne m'est pas inconnue est la femme à mon côté, les draps recouvrant nos corps nu, sa chevelure blonde reposant sur l'oreiller.

Je récupère mon téléphone pour savoir l'heure : il est encore tôt. Je récupère mes vêtements au sol et sors du lit tout en commençant à me rhabiller.

Alors que j'enfilais mes chaussures, une voix me fit sursauter.

- Où vas-tu Lucy ?

Je stoppe tout mouvement pour me retourner vers elle.

- Je dois partir, je suis désolé, je te rappellerais... Constance.

- Tu ne le feras pas.

Dit-elle alors qu'elle s'assit.

- Ha oui, et pourquoi ça ?

Demandai-je amusé.

- Qui est Jenna ?

Mon cœur manqua un battement .

- Pourquoi est-ce que tu me demandes ça ?

- Parce que tu as prononcé son nom dans ton sommeil, c'est ça qui me fait me dire que tu ne me rappelleras pas.

- Je suis désolé, vraiment.

Je culpabilise réellement : je n'aimerais pas que la fille avec qui je viens de coucher prononce le prénom d'une autre dans son sommeil.

- Ne t'en fait pas, on ne s'était dit rien de sérieux de toute façon.

- Oui, c'est ce qu'on a dit.

Je finis de faire mes lacers avant de déposer un rapide baiser sur les lèvres de la femme à mes côtés.

- Bonne journée !

Et je sortis de son appartement pour me retrouver dans les grandes rues de New York.

Je crois que c'est ce que j'aime à l'idée d'être à New York : personne n'en a rien à faire de moi, je suis invisible et ça me plait.

Je marche dans les rues bondées à la recherche d'un Starbuck's ou de n'importe quel endroit servant du café.

10 minutes plus tard, alors que je sors un café fumant dans les mains, mon téléphone sonne. Je le sors difficilement de la poche de ma veste en jeans sans faire tomber mon café.

- Allo maman ?

- Salut ma chérie !

Fit la voix enjouée de ma mère.

- Alors New York ?

- Ça n'a pas changé de la dernière fois.

- Je rêve de visiter cette ville un jour, elle a l'air splendide.

- Je t'y emmènerais un jour promis.

Je manque de rentrer dans quelqu'un alors que j'observe autour de moi.

- Et ton oncle t'a dit quand commencer la promotion ?

- Vu que je suis en ville, c'est que ça ne va pas tarder, mais je t'avoue que je n'ai pas vraiment demandé.

- C'est la toute première série pour laquelle tu as travaillé, je penserais que tu serais un peu plus enjoué.

- Je le suis, vraiment.