Give me a chance...maybe two /Jenna Ortega/

Chapitre 36

Je me réveille et instinctivement, je passe le bras sur la place à côté de moi, voulant m'assurer que ce n'est pas un rêve. Mais celle-ci est vide, mon cœur s'accélère avant d'entendre la porte de ma chambre s'ouvrir. Je prends une grande inspiration, soulagé.
– Tu es réveillé ?

Jenna vient s'asseoir à côté de moi dans le lit. Je porte son t-shirt et seulement une culotte ,contrairement à elle qui est habillée comme si elle était sortie dehors.

— À peine ...j'ai cru que tu étais partie.

Elle passe un bras autour de mes épaules et je me blottie contre elle.

-Bien sur que non ,j'étais aller chercher le petit déjeuné.

— Ouhhh, ça, j'aime bien.

Dis-je bien réveillé d'un coup.

– Je suis sûr que tu as faim après la nuit dernière.

Sourit-elle pleine de sous-entendus.

— Oui, et pourtant, j'ai bien mangé hier soir.

Je lui réponds avec un regard avec encore plus de sous-entendus.

Elle rit avant de déposer un baiser sur mon front.

C'est si parfait, pourtant je me sens obligé d'interrompre ce moment de paix.

— Jenna ?

— Oui, mon cœur ?

– Qu'est-ce que ça veut dire tout ça ?

– Tout quoi ?

Je m'éloigne de ses bras pour me mettre en tailleur face à elle, elle se redresse comprenant que c'est sérieux.

– Nous, qu'est-ce qu'on est ?

— On est tout ce que tu veux, Lucy, je te veux toi et toi seul, tu le sais, mais c'est à toi de décider si tu me veux aussi.

— Hier soir, je ne t'ai pas donné d'indications ?

Elle sourit avant de reprendre un air sérieux.

– Tu l'as peut-être vu comme du sexe sans sentiments.

– Ce n'est pas le cas.

Je vois que Jenna se détente face à ma réponse, je sais qu'elle a eu peur que ma réponse soit différente.

— Jenna, je t'aime.

Je vois son visage pratiquement explosé de joie, ses lèvres s'étirant en un magnifique sourire.

— Tu en es sur ? Tu m'aimes de nouveau ?

-Jenna , je n'ai jamais arrêter de t'aimais, jamais d'accord? J'avais juste peur de ne plus devoir être amoureuse de toi parce que ça faisait trop mal. Mais tu m'as montré que t'aimer ne faisait pas mal, plus mal. Alors oui, je t'aime.

Je ne la laisse pas répondre avant de m'appuyer sur mes genoux et de déposer mes mains sur sa joue pour l'embrasser passionnément. Elle me rend mon baiser et dépose ses mains sur ma taille.

On finit par se séparer à bout de souffle.

– Lucy ?

Sourit-elle.

-Oui ?

– Veux-tu être ma petite copine ?

– Ce serait avec plaisir, mais seulement si tu es la mienne.

– Ça me semble correct.

On rit avant de s'embrasser à nouveau.

– Et si on allait déjeuner ? J'ai une faim de loup.