— Vous avez presque failli baiser sur sa banquette arrière ?
S'il y avait bien une chose qui arrivait à détourner Sawyer de ses manuels et des cours, il s'agissait bel et bien des gossips. L'université tentait de leur mieux pour nous enlever la pression scolaire, c'était la raison pour laquelle ce soir, nous avions l'honneur et le plaisir de dormir dans des tentes éparpillées sur le campus.
— Je ne te savais pas si perverse, Sawyer fit remarquer avant de replonger les yeux dans son manuel de physique.
Je lui arrachai des mains et attira de nouveau son attention.
— Tu as encore une semaine pour réviser ce stupide contrôle, allons au feu de camp.
Sawyer soupira mais ce soupir d'abandon me fit sourire.
— Et si on jouait à sept minutes au paradis ? proposa Ted.
Cette proposition semblait une bonne idée pour l'ensemble du groupe, car seulement quelques minutes plus tard on nous avait distribué des papiers et désormais on me tendait un chapeau afin que je glisse mon prénom dedans.
— Non merci, je ne joue pas.
— Elle, non mais moi oui, annonça Sawyer en glissant un papier dans le chapeau.
Une fois que le chapeau avait fait le tour, Ted endossa le rôle de maître de cérémonie et se mit à dépouiller les papiers un à un. Je n'y portai pas grande attention jusqu'à ce que son prénom ne soit prononcé.
— Ryker aura l'honneur d'aller au septième ciel en compagnie de ... Roulement de tambour....
Fermons les oreilles.
— OLIVIA !
Quoi ?
Je me levai brusquement, attirant les regards des gens.
— Cela doit être un malentendu, je n'ai jamais mis mon prénom dedans !
— Désolée...
Je me retournai vers Sawyer qui venait tout juste de parler.
— Tu voulais que je profite, tu devrais aussi, annonça la traitresse.
Passer 7 minutes seuls avec Ryker pendant que les autres penseraient qu'on baise n'était pas la chose à laquelle je pensais lorsque je parlais de profiter.
— Les règles sont les règles, il y a une tente libre à 5 minutes, le chrono démarrera une fois que je vous verrais y rentrer.
— Si nous n'y allons pas, il ne va pas nous lâcher, murmura Ryker derrière moi.
— Je crois que nous ne parlons définitivement pas la même langue, Ryker.
Je marchais désormais dans la direction opposée jusqu'à ce qu'une main m'attrape et me plaque contre un tronc d'arbre. Je fermais les yeux, retenant mon gémissement de douleur.
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REMINDERS (TERMINÉE)
Romance𝐐𝐮𝐚𝐧𝐝 𝐥𝐞𝐬 𝐬𝐨𝐮𝐯𝐞𝐧𝐢𝐫𝐬 𝐬'𝐞𝐟𝐟𝐚𝐜𝐞𝐧𝐭 𝐥𝐞 𝐜𝐨𝐞𝐮𝐫, 𝐥𝐮𝐢, 𝐧'𝐨𝐮𝐛𝐥𝐢𝐞 𝐣𝐚𝐦𝐚𝐢𝐬. Détester est un mot trop faible pour décrire l'amertume qu'ils ressentaient l'un envers l'autre. Ressentaient ? Oui, car Ryker Wright ne...