Snarlia Malefoy est l'aînée. Âgée de 16 ans, elle vit à Poudlard dans l'ombre du château, cachant son existence de tous. Personne ne sait qui elle est, personne ne sait qu'elle existe. Elle est l'intrus chez les Malefoy : une Gryffondor. Et alors qu...
Deux mois sont passés depuis notre escapade dans la forêt interdite. J'ai raconté à McGonagall ce que j'avais découvert, et la terreur que j'ai vu passer sur son visage m'a figé sur place. Des larmes sont apparues dans ses yeux, et j'ai eu beau tenter de la rassurer, rien n'a fonctionné. Je peux sentir que la guerre se rapproche, que quelque chose va bientôt se passer. Je ne sais pas quoi, ou encore comment.
Voldemort sait qu'il est démasqué. Il sait que je suis au courant qu'il est à ma recherche. Ce qui veut dire qu'il n'a plus beaucoup de temps. Il va ainsi se précipiter vers nous, et on aura plus qu'à tuer le serpent. Cela paraît simple dit comme ça, mais il faut se souvenir des massacres qu'il a fait à lui tout seul il y a 30 ans de ça. Si je veux le vaincre, je me dois de trouver qui l'a ramené. Sans ça, je n'ai aucune piste.
"On a un problème"
Je relève la tête vers James. Je suis dans la bibliothèque, lisant des dizaines de bouquins à la recherche de quoi que ce soit qui pourrait nous aider. J'ai pensé à construire un nouveau retourneur de temps pour changer à nouveau le passé, mais personne ne sait comment ils sont construits. Il fallait qu'un partisan mette la main sur le dernier encore existant. Le ministère a fait un bon travail pour vérifier que tous les retourneurs de temps soient détruits!
Notez l'ironie.
James dépose un baiser sur mes lèvres et je regarde autour de moi si quelqu'un nous a vu. Notre relation n'est pas encore définie, et la dernière chose dont on a besoin est que des rumeurs se propagent.
"Quel est ce problème?"
"Mon père vient de m'envoyer un hiboux. Le ministère vient d'être attaqué"
Je ferme immédiatement mon livre et fronce les sourcils. Mon coeur semble tomber dans mon estomac. James remarque ma réaction et saisit ma main. Je la retire et me lève, sortant en laissant tous les livres derrière moi. James me suit et demande:
"Où est-ce que tu vas?"
"Je suppose que Hermione va m'ordonner de venir maintenant que le monde des sorciers est ouvertement attaqué. Il est hors de question que j'attende qu'elle vienne me chercher elle-même ici"
"Donc, si je comprends bien ce que tu dis, on va au ministère?"
"Exactement" souris-je.
Je le prends pas la main et le tire en dehors du château. Je cours le long des marches et entre dans la forêt interdite. Je nous enfonce des les bois loin de la lumière pour être à l'abri des regards et me tourne vers lui.
"Je dois avouer ne pas être à l'aise" soupire-t-il avec un frisson de gêne "La dernière fois ça ne s'est pas très bien fini quand on est venu ici"
"Ne t'en fais pas"
Je m'ancre bien au sol et écarte les bras sur mes côtés, respirant profondément. Il va falloir que j'utilise le maximum de ma magie. Je fronce les sourcils, me concentrant tellement que ma tête commence à me faire mal. Mes pieds se soudent dans le sol, et mes mains me picotent. Mes musclent se tendent et mes cheveux deviennent lourds. Une fumée étrange et violette finit enfin par m'entourer et je suffoque. Mon sang bouillonne, comme si il se métamorphosait littéralement. Je reste concentrée, et vais au-delà de mes limites. Je ne suis jamais allée aussi loin. Je n'ai jamais essayé de décharger autant de magie, et je ne sais pas à quoi m'attendre. Mais si je suis aussi puissante que ça, je devrais pouvoir faire ce que je veux avec ma magie.
Soudain, mes os se brisent d'un coup et je hurle. La fumée violette m'entoure et m'engloutit. Je me débats de douleur alors que mes bras s'étendent, mes jambes se déforment, mon corps change. Après ce qui paraît être une éternité de souffrance, ça s'arrête enfin. Je lâche un soupire de soulagement qui sort comme un grondement sourd. Je sursaute de surprise et ouvre les yeux. Je remarque que je suis à plusieurs mètres du sol et fronce les sourcils. Je regarde autour de moi et suffoque.
Bon sang, je suis un dragon?
Godric aurait pu me dire que nous étions des animagus nés.
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Je me pose près de James qui m'observe avec des yeux ronds. Je lui fais un signe de ma géante tête et il monte sur mon dos maladroitement. J'attends qu'il soit correctement installé, avant de m'élancer dans les airs.
