Chap 28

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Les chapeaux se sont levés dans la Grande Salle.

Les murs ont tremblé, les rires ont fait écho. Le bonheur de tous les élèves ont fait transpiré les bougies volantes au dessus de nos têtes. Nous célébrions la fin de l'année scolaire, la dernière pour nous. Mais surtout, la fin d'une ère sombre. Cette fois, c'était réellement finit. Voldemort ne reviendrait plus jamais. Tous les Mangemorts ont été emprisonné, sans aucune exception. Ils sont tous enfermé à Azkaban où ils finiront leur jour dans les cauchemars de leur passé. Peut-être prieront-ils qu'une âme vienne les libérer. Mais tous les sorciers savent que tout est de leur faute. Chaque frère, père, mère, soeur, ami, sont morts par leur faute.

Ils se sont condamnés.

Le monde a tremblé, et nous avons une nouvelle fois réussi à garder l'équilibre alors que le sol était frappé par les noirceurs de la magie. On a bien failli chuter, mais au finale Voldemort a toujours été trop faible pour gagner. Trop faible pour remporter la victoire.

Des bras entourent ma taille et je souris en reconnaissant l'odeur familière. Je pose mes mains sur celles de James et continue de regarder l'horizon. Je profite des derniers instants du château, parce que je ne sais pas quand j'y remettrai les pieds. Je lâche un soupire triste. J'ai vécu presque toutes mes années dans l'ombre, à croire que je n'étais pas assez important pour que l'on sache mon nom. Je ne sais pas ce que ma vie aurait été si je n'avais pas rencontré James, s'il n'avait pas insisté quand je l'ai repoussé. Peut-être ne serais-je même plus de ce monde? J'aurai dû savoir que la vie ne m'oublierait pas.

"Prête à vivre une vie d'adulte?" murmure-t-il dans mon oreille.

"Ne m'en parle pas" grogné-je "J'aimerai rester ainsi pour toujours"

Son étreinte se resserre et je ferme les yeux, posant mon tête contre son épaule. Il nous balance de droite à gauche doucement et finit par dire:

"Tu sais que mon père nous a proposé un poste d'auror au ministère?"

Je me retourne dans ses bras et fronce les sourcils. Il me sourit et dépose un baiser sur mon front. Je ne sais toujours pas ce que je veux faire, une fois que j'aurai quitté ce lieu. Deux voies s'ouvrent à moi, et je dois choisir ce que je décide de faire de ma vie. Et puis, je dois penser à James à présent.

"Je ne sais pas ce que je veux faire" avoué-je.

"Tu hésites toujours?" face à mon hochement de tête il ajoute "Si je suis honnête, professeure de défense contre les forces du mal t'irait à merveille"

Je souris "Oui, mais on se verrait moins souvent"

"Ne choisis pas ta voie en fonction de moi" affirme-t-il "Je t'ai attendu pendant des années, ce n'est pas la distance qui va nous séparer maintenant"

"Des années?" soufflé-je, amusée de son hyperbole.

"Évidemment" dit-il "Dès que j'ai posé les yeux sur toi lors de la répartition des maisons j'ai sur que ce serait toi"

Je fronce les sourcils, perdant mon sourire. Je vois tant d'amour que j'ai l'impression que mon coeur va exploser. Je pose une main sur sa joue et une larme coule sur la mienne. Il dépose un baiser pour l'enlever et je murmure:

"Je ne savais pas"

"Tu n'as jamais demandé"

Je scelle ses lèvres avec les miennes et souris. Il répond à mon baiser puis me fait tourner sur nous-mêmes. Je ris à gorge déployée, et il me repose sur le sol.

"Quoi que tu fasses, on sera ensemble. Rien ne pourra jamais nous séparer Alev"

Je hoche la tête. Je sais qu'il a raison. Je pourrai l'attendre toute ma vie s'il le fallait.

"James, Alev" interromps Faust en débarquant soudain "Dépêchez-vous le train va arriver"

On hoche la tête et je prends la main de James. Les deux amis se mettent à rire et à parler, et je les écoute avec un sourire. Si j'avais su que ma vie ressemblerait à ça...

Une fois arrivés devant le train, Faust entre le premier. James gravit une marche puis se tourne voir moi en me voyant m'immobiliser. Je regarde le château un moment, et finis par sourire gaiement.

"Je suppose que je vais bientôt remettre les pieds ici" informé-je en prenant ma décision "Après tout, McGonagall a bien insisté sur le fait que le poste est libre"

James sourit et tend sa main vers moi.

"D'accord madame la professeure" il me tire vers lui "Il faudra peut-être que je vienne vérifier que vous faisiez bien votre travail"

"Très bien, monsieur l'auror" souris-je ne retour "Faites votre travail"

Et nos lèvres se scellent à nouveau,

                   dans une promesse de s'aimer à jamais.

Destinée - James Sirius PotterOù les histoires vivent. Découvrez maintenant