ON Y VA

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"Bonjour,
Tes congés ont été accordés.
Cordialement, Mr Martin."

Je lis ce message et vois mon groupe de collègues attendre ma réponse avec impatience.

"Alors ?" demande Mathieu.

"Bon les gars, je vais vous annoncer..." commence-je.

"Vas-y, abrège," me dit Aladin.

"Que malheureusement," continuais-je.

"Sylvia, je vais te tuer," dit Lesram.

"Malheureusement, vous allez devoir me supporter une semaine !" dis-je, heureuse.

Tout le monde se met à crier de joie.

" Popolopopopo po !" crie Ormaz.

Mathieu vient me prendre dans ses bras, me serrant fort. "Ça va être génial, on va trop s'éclater," dit-il.

"J'espère que vous êtes prêts pour une semaine de folie !" dis-je en souriant. "On va faire de ces vacances les meilleures."

"On n'en doute pas une seconde," dit Claudia en riant. "Prépare-toi, l'Espagne n'a jamais vu une équipe comme la nôtre."

Mathieu me regarde avec ses yeux brillants. "Je suis vraiment content que tu viennes."

"Moi aussi," dis-je en lui rendant son sourire. "Ça va être incroyable."

"Il va falloir qu'on prépare les valises alors," dis-je en riant.

"Exactement, et pas de tenues éclatés," plaisante Aladin. "On représente le panama !"

On continue de rire avec le groupe, l'excitation palpable dans l'air.

"Bon allez, vite, on va faire nos valises, on part demain matin," dit Ormaz en se levant, motivé.

"Ouais, let's go!" dis-je.

"On va chez toi d'abord?" me demande Mathieu. "Comme ça, demain matin, vu qu'on part avec ma voiture, on est déjà prêts."

"Vas-y," réponds-je avec un sourire.

On se dirige alors vers chez moi. Une fois arrivés, je sors ma valise du placard et commence à chercher des tenues.

Je commence à faire le tri dans mes affaires pour la valise. Mathieu, bien qu'il semble un peu fatigué, m'aide à choisir. Je l'ai un peu forcé à participer, mais il le fait avec un sourire.

"Regarde ça, t'aime bien ?" dis-je en montrant une robe légère.

"Ouais franchement elle est belle," répond-il en feignant l'enthousiasme, mais il ne peut s'empêcher de sourire.

Je commence à empiler des robes, des maillots de bain, des petits tops avec des shorts, des talons, des sandales... la totale. Je me demande si je n'en mets pas trop, mais mieux vaut être préparée.

Une fois ma valise terminée, nous partons chez Mathieu. Dès que nous arrivons, il se met à faire sa valise de manière beaucoup plus rapide et désinvolte.

"Je vois que tu voyages léger," dis-je en le regardant remplir sa valise.

"Ouais, je prends juste l'essentiel," répond-il en attrapant les premiers vêtements qui passent sous sa main. Il semble un peu désorganisé, mais il se débrouille.

Je le regarde, amusée, tandis qu'il jette des t-shirts, des shorts et quelques autres affaires dans sa valise sans vraiment se soucier de l'ordre.

"Bon, moi j'ai faim," dis-je en frottant mon ventre.

"Tu râles h24 ou c'est comment ?" me répond Mathieu en haussant les sourcils.

"Le culot à l'état pur, là," dis-je, choquée mais amusée par sa remarque.

"Bon, allez, en cuisine !" dit-il en me prenant sur son épaule comme une enfant.

"Lâche-moi !", dis-je en riant et en essayant de me débattre.

Il me dépose finalement à terre dans la cuisine et commence à fouiller dans les placards pour trouver quelque chose à manger.

« Pâtes bolo, ça te va ? » me demande Mathieu en sortant les ingrédients du placard.

« Yes ! » dis-je en souriant, ravie par l'idée.

On commence à préparer le repas ensemble. Mathieu fait bouillir de l'eau pendant que je prépare la viande.

« Tu sais que je suis un chef dans l'âme ? » dit-il en remuant la sauce avec un air prétentieux.

« Ah oui ? On va voir ça, » je réponds en riant.

On continue à cuisiner, échangeant des blagues et des commentaires sur nos talents culinaires respectifs.

Après le repas, on se met au lit, épuisés mais contents.

Mathieu se tourne vers moi et sourit : « Je suis trop impatient pour demain. On va passer une semaine de folie. »

Je lui rends son sourire et réponds : « Pareil ! Je pense que ça va être génial. »

Le lendemain matin, Mathieu me réveille bien trop tôt.

« Allez, debout ! » dit-il en secouant doucement mon épaule.

Je grogne et me tourne pour cacher mon visage dans l'oreiller. « J'ai pas envie, laisse-moi dormir encore un peu. »

Mais il ne lâche pas prise. « Pas question, on a un planning à suivre. »

Je soupire et lui dis, moitié sérieuse, moitié en plaisantant : « Ok, mais fais-moi un bisou pour me motiver. »

Il roule des yeux mais se penche pour me donner un bisou sur la joue. « T'es vraiment chiante, tu sais. »

Je souris, les yeux encore fermés, et ajoute : « Et un câlin, s'il te plaît, en écartant les bras. »

Il soupire en me prenant dans ses bras. « Sylvia, on va jamais se lever si tu continues à jouer les bébés comme ça. »

« Je veux pas, » proteste-je en restant bien ancrée dans le lit.

« Allez, » insiste-t-il en me soulevant avec un sourire amusé.

« T'es chiant, Mathieu, » dis-je en riant malgré moi.

Il rigole et me dépose doucement au sol avant de se diriger vers la cuisine. « Allez je vais te préparer un café. »

Il se met à préparer le café pendant que je traîne encore un peu. Finalement, on se prépare tous les deux, enchaînant les blagues et les rires tout en organisant nos affaires pour le départ.

SHOWCASE // PLKOù les histoires vivent. Découvrez maintenant