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Avant de commencer mon histoire, laissez-moi d'abord me présenter en détail. Je m'appelle Shannon j'avais 22 ans à l'époque , et je suis 100 % congolaise 🇨🇩, de père et de mère. Mes parents appartiennent à la tribu des Mongo, une ethnie profondément enracinée dans l'histoire et les traditions du Congo.

J'ai grandi au sein d'une famille aimante et unie, composée de mes parents, d'un grand frère et de deux grandes sœurs. En tant que benjamine, j'étais la petite protégée, celle sur qui se portaient toutes les attentions, mais aussi celle qui devait parfois se battre pour se faire entendre parmi les plus grands. Ma place dans la famille m'a façonnée, m'inculquant à la fois un profond respect pour les aînés et un désir ardent de prouver ma valeur.

Mon enfance a été marquée par les valeurs que mes parents m'ont transmises : l'importance de la famille, le respect des traditions, et le sens du devoir. Mon père, un homme rigoureux et respecté, occupait un poste de chef de brigade dans un commissariat. Je le voyais partir chaque jour, vêtu de son uniforme, avec une détermination et une rigueur qui me fascinaient. Ses récits d'interventions et de situations périlleuses qu'il avait dû gérer ont toujours éveillé en moi un profond respect pour son métier. C'est lui qui m'a inspirée à suivre cette voie, à embrasser la carrière de policière.

Après avoir terminé mes études, j'ai décidé de marcher sur les traces de mon père. Je me suis inscrite à l'école de police, déterminée à réussir les examens d'entrée. Ce fut une période intense, marquée par des entraînements physiques exigeants et des cours théoriques complexes. Pendant 12 mois, j'ai donné le meilleur de moi-même, surmontant les épreuves les plus difficiles pour prouver que j'avais ma place dans ce milieu. À la fin de cette formation, ma persévérance a été récompensée : je suis devenue policière, un rêve que je chérissais depuis longtemps. Cela faisait maintenant deux ans que je portais l'uniforme, et chaque jour, je ressentais une immense fierté en servant ma communauté, tout en perpétuant l'héritage de mon père.

Sur le plan personnel, ma vie avait pris un tournant tout aussi important. Cela faisait maintenant quatre ans que j'étais avec l'homme de ma vie, mon premier amour. Nous nous étions rencontrés alors que j'avais 18 ans, à une époque où je commençais à peine à découvrir qui j'étais et ce que je voulais dans la vie. Il était rapidement devenu un pilier dans ma vie, mon soutien inconditionnel, mon confident. Avec le temps, notre relation s'était renforcée, et nous avions décidé de franchir une nouvelle étape : le mariage.

Mon mari, qui avait alors 25 ans, était un homme d'affaires prospère, travaillant dans l'entreprise familiale que ses parents, d'origine haïtienne et camerounaise, avaient fondée. Son père, d'Haïti, et sa mère, du Cameroun, lui avaient transmis un mélange unique de cultures et de valeurs, faisant de lui un homme à la fois déterminé et profondément attaché à sa famille. Pour sceller notre union, il avait même payé ma dot, une tradition importante dans la culture congolaise, symbole de son respect pour mes parents et pour les coutumes de ma famille. Ce geste témoignait de son engagement envers moi et de sa volonté de respecter les traditions qui me tenaient à cœur.

Mes parents, qui étaient ensemble depuis des décennies, prenaient ces choses très au sérieux. Ils m'avaient inculqué l'importance de respecter nos traditions et de vivre selon les valeurs qu'ils m'avaient transmises. Ma mère, en particulier, tenait à ce que je n'aie pas d'enfant hors mariage. Pour elle, c'était une question d'honneur, et enfreindre cette règle aurait été une honte pour notre famille. Ce qu'elle ne savait pas, c'est que je n'étais pas encore prête à devenir mère. À 22 ans, je me sentais encore jeune, avec des rêves et des ambitions à réaliser. Je voulais d'abord me concentrer sur ma carrière, sur mon mariage, et sur ma propre épanouissement avant de penser à fonder une famille. Je n'avais pas encore 30 ans, et je savais que la maternité pouvait attendre. Je voulais être prête, à la fois émotionnellement et matériellement, avant de faire ce grand pas.

 Je voulais être prête, à la fois émotionnellement et matériellement, avant de faire ce grand pas

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Shannon 🇨🇩













Ma vie semblait parfaitement équilibrée. J'avais une carrière que j'aimais, un mariage heureux et une famille qui m'entourait de son amour. Mais comme la vie nous le montre souvent, les choses ne se passent pas toujours comme prévu. Des événements imprévus et des décisions inattendues peuvent tout changer. Ce que je vais vous raconter maintenant est l'histoire de ces moments où tout a basculé, où mes choix ont eu des conséquences inattendues.

Je vous demande de lire avec bienveillance ce qui suit. Nous sommes tous humains, et nous faisons tous des erreurs. Mon histoire est celle de ces erreurs et de ces faiblesses humaines qui m'ont conduite sur un chemin imprévu. C'est aussi l'histoire de la manière dont j'ai tenté de me relever, d'affronter les conséquences de mes actes et de retrouver mon chemin.
















À suivre

Infidélité à proximité la femme mariée qui se perd dans les bras d'un criminel Où les histoires vivent. Découvrez maintenant