"Envoûtée par le jeu : Jusqu'à ce que je cède à l'évidence qu'il me rendait folle"

"Envoûtée par le jeu : Jusqu'à ce que je cède à l'évidence qu'il me rendait folle"

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Ça faisait déjà deux semaine qu'Anthony me retenait en otage . Franchement, ça devenait lourd. Il avait toujours pas réussi à négocier avec mon grand frère, et chaque jour qui passait, j'me sentais encore plus en cage. J'avais plus de téléphone, plus de réseau avec le monde extérieur. J'étais coupée de tout, genre comme une prisonnière. Ce soir-là, j'étais dans la cuisine, j'avais décidé de me faire à manger parce que j'en pouvais plus de bouffer que de la street food. Tacos, burgers, pizzas... j'en pouvais plus de toute cette bouffe dégueu. J'lui avais dit clairement que j'étais fatiguée de ça, du coup, il était parti faire des courses spécialement pour moi, comme si ça allait changer quelque chose. En mode "tiens, fais-toi des lasagnes et arrête de te plaindre".

Bref, j'étais en train de couper des oignons, j'essayais juste de m'occuper l'esprit, mais lui, il était là, au téléphone, à l'entrée de la cuisine. Il parlait, mais j'savais qu'il me regardait, genre un regard chelou, insistant, comme s'il était en train de calculer quelque chose. J'faisais genre je voyais rien, concentrée sur ma bouffe, mais j'le sentais, son regard me brûlait. Puis il finit par raccrocher et là, j'le vois qui s'avance vers moi, doucement. Je sentais déjà que ça allait partir en vrille. Il se collait à moi, derrière, comme si de rien n'était. Il commençait à me faire des bisous dans le cou, doucement, comme si c'était naturel. J'avais même pas le temps de réagir que déjà, il avait passé ses bras autour de ma taille, me tenant bien contre lui. Le gars, il prenait son temps, tout dans la subtilité, mais j'savais très bien où il voulait en venir.

Moi, j'étais là, avec mon couteau dans une main, les oignons de l'autre, et j'essayais de pas trop y penser, mais en vrai, c'était gênant de ouf. J'étais coincée entre le plan de travail et lui, et j'savais pas trop quoi faire. Anthony, il avait ce regard, ce truc qui me faisait comprendre qu'il était en contrôle total. C'était lui qui dictait les règles, moi j'étais juste là, à subir.






**Shannon :** T'étais au téléphone avec qui, là ?

**Anthony :** Avec ton banquier, j'lui ai dit que t'allais plus avoir besoin de ton compte quand tu seras avec moi.

**Shannon :** Ah ouais, donc t'es là en mode *virement automatique* ?

**Anthony :** Bah ouais, j'prends tout en charge. T'as juste à t'installer et profiter, genre "all inclusive".

**Shannon :** T'as trop regardé les pubs d'hôtels, toi. Sérieux, t'étais avec qui ?

**Anthony :** T'inquiète, c'était juste un coup de fil business. J'fais en sorte que tout roule, tu vois ?

**Shannon :** Ouais, ouais... Et c'est quand tu comptes me laisser partir ?

**Anthony :** Patience, mon cœur lpa liberté est une force qui se maîtrise avec du temps.

Infidélité à proximité la femme mariée qui se perd dans les bras d'un criminel Où les histoires vivent. Découvrez maintenant