"Je voulais tout laisser derrière moi, mais le passé me rattrapait toujours"

Après les fêtes, j'ai repris le taf au comico, même si Stan était vénère que je retournais bosser aussi vite

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Après les fêtes, j'ai repris le taf au comico, même si Stan était vénère que je retournais bosser aussi vite. Il captait pas que j'avais besoin de reprendre ma vie en main. Mon chef, Bigard, avait stoppé la surveillance sur Anthony après l'histoire du kidnapping. J'étais choquée, mais bon, j'ai rien dit. Pour lui, c'était réglé, mais moi je savais que c'était pas fini, y'avait encore des zones d'ombre.

Ce matin-là, je débarquais au comico, café à la main, mode fatiguée. J'vais direct aux vestiaires des filles pour poser mes affaires dans mon casier. Ensuite, je montais au 3ème pour le briefing avec la BAC et les équipes de la police nationale. Aujourd'hui, c'était spécial, on allait faire des interventions en équipe mixte avec eux. Bigard nous a donné les directives, les consignes, tout ça. La journée s'annonçait tendue, mais j'étais prête à bouger, histoire de me vider la tête un peu.

**Monsieur Bigard :** Bon, écoutez bien, aujourd'hui, c'est une journée un peu spéciale. On va bosser main dans la main avec la police nationale sur plusieurs interventions. Faut que ça marche , pas de bavure, et surtout, vous suivez les consignes à la lettre. Y'aura des opérations sensibles, donc pas de place pour l'improvisation. C'est clair pour tout le monde ?

**Matthieu (un collègue de la BAC) :** Chef, c'est quel type d'opérations ? Du trafic de stups encore ?

**Monsieur Bigard :** Entre autres. On a plusieurs points chauds. Trafic de stups, démantèlement d'un réseau de cambrioleurs qui sévit depuis des mois, et un petit bonus : une descente dans un squat où on suspecte des armes illégales. Vous savez comment ça se passe, ça peut vite dégénérer. Donc soyez prêts à intervenir vite et bien.

**Lucie (une autre membre de la BAC) :** Chef, on travaille avec quelle unité de la police nationale ? C'est eux qui prennent les devants ou c'est nous ?

**Monsieur Bigard :** La police nationale s'occupe de l'encadrement, mais vous, la BAC, vous êtes en première ligne sur l'intervention. Vous rentrez, vous neutralisez, et vous sécurisez le périmètre. Pas de bavure, je répète. Si y'a une couille, c'est sur nous que ça retombera, et vous savez que dans ce genre de plan, les journalistes sont jamais loin. Faut être irréprochable.

**Shannon (pensant à voix haute) :** Faut qu'on soit coordonnés avec eux. S'ils font pas leur taf ou qu'ils paniquent, c'est nous qui prenons tout.

**Monsieur Bigard ( me jetant n regard Shannon) :** Exactement, Shannon. C'est pour ça qu'on fait un briefing serré. On va être en contact permanent avec eux. Chacun doit savoir où il est et ce qu'il fait. Y'aura pas de place pour l'erreur. Et surtout, on n'agit pas tant que j'ai pas donné le signal. C'est moi qui décide quand on entre. Si quelqu'un prend l'initiative de sauter le pas sans mon feu vert, vous êtes finis. Compris ?

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