**"Notre Jeu Devenait de Plus en Plus Dangereux : Les Risques Incontrolables"**
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Les mois passaient, et malgré nos efforts constants, l'enquête sur Anthony n'avançait pas. C'était un véritable fantôme, un homme qui savait jouer de ses contacts, de ses stratagèmes et de sa discrétion. Rien ne transparaissait dans ses affaires, tout semblait parfaitement légal à la surface, mais nous savions que tout était bien plus complexe. Chaque jour, moi et mon frère étions sur le terrain, à le suivre, à analyser ses moindres gestes, mais il avait toujours un coup d'avance, toujours une manière de brouiller les pistes.
Cette situation devenait épuisante. La fatigue s'accumulait et le sentiment de stagner pesait de plus en plus lourd sur nos épaules. On avait beau tendre des pièges, fouiller ses alentours, récolter des informations, tout était méticuleusement orchestré pour ne rien laisser filtrer. Ce jeu de cache-cache était usant, surtout pour mon frère qui, à force de surveiller, commençait à douter de notre capacité à le faire tomber.
De son côté, Monsieur Bigard, notre chef, commençait à perdre patience. La tension montait à chaque réunion. Ses regards devenaient de plus en plus durs, ses remarques plus sèches. Il ne cessait de nous rappeler l'importance de cette enquête, de nous répéter que la hiérarchie attendait des résultats. Mais comment obtenir des résultats quand le principal suspect jouait si bien ses cartes?
**Monsieur Bigard** : Je veux des résultats, et vite ! Ça fait des mois que vous êtes dessus et vous revenez toujours avec rien. Vous croyez qu'on joue ici ? Non, c'est pas un terrain de jeu, c'est une enquête sérieuse !
**Marvin** : Monsieur, on fait tout ce qu'on peut. Watson est un fantôme, il bouge intelligemment, il laisse aucune trace.
**Monsieur Bigard** : Et donc ? C'est ça ton excuse ? "Il est malin", "il bouge intelligemment" ?! Vous êtes dans la BAC, c'est à vous d'être plus malins que lui ! Pas de venir me sortir les mêmes excuses à chaque fois.
**Shannon** : Monsieur, il a raison... Ce mec, il gère tout dans l'ombre. On le suit, on l'observe, mais c'est comme si tout était planifié des mois à l'avance. Il sait qu'on est sur lui, et il prend ses précautions.
**Monsieur Bigard** : Je sais que c'est pas facile, mais je m'en fous que ce soit difficile. Le commissaire me met la pression chaque jour sur cette affaire, et vous, vous me donnez quoi ? Rien. Aucune avancée concrète. Ça commence à me fatiguer
**Marvin** : On a mis en place plusieurs opérations, on a infiltré certains de ses réseaux, mais à chaque fois, il sent l'embrouille avant qu'on puisse faire quoi que ce soit. Il a des gens partout, dans la rue, dans les bars, même dans des endroits où on aurait jamais cru.
**Monsieur Bigard** : Des gens partout, et vous, vous êtes où, vous ? Vous laissez un mec comme lui vous mener par le bout du nez. Vous devez être plus discrets, plus rapides, plus futés. Je vous ai mis à cette place parce que j'ai confiance en vous, mais là, vous commencez sérieusement à me décevoir.
