Chapitre 15 : Un Dernier Adieu...

5 1 0
                                    

Cimetière du Montparnasse : 13 H 47

Une semaine s'était écoulée depuis cette nuit fatidique

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.


Une semaine s'était écoulée depuis cette nuit fatidique. Le ciel était sombre et lourd, et une pluie fine tombait, trempant le cimetière d'une tristesse glacée. Les arbres, dégoulinants d'eau, se dressaient silencieux, témoins impassibles des chagrins humains. Un petit groupe de personnes, vêtues de noir, se tenait près d'une tombe fraîchement creusée.

André, au bord de la tombe, les yeux fixés sur le cercueil de Julia, ressentait une douleur sourde dans sa poitrine. Il n'arrivait pas à croire que c'était réel. Julia, sa Julia, était partie. Il se souvenait de chaque moment passé avec elle, chaque sourire, chaque dispute. Mon Dieu, qu'est-ce que ça va lui manquer de se disputer avec elle. Leurs joutes verbales étaient une danse, un échange vibrant d'énergie et de passion.

Les larmes se mêlaient à la pluie sur ses joues, il ne faisait aucun effort pour les retenir. À côté de lui, quelques amis et collègues murmuraient des prières, mais leurs voix semblaient lointaines. Seul le chagrin d'André était réel.

Le prêtre commença à parler, ses mots de réconfort s'élevant dans l'air humide. "Nous sommes ici pour rendre hommage à Julia, une femme courageuse, une amie fidèle, une âme qui a touché tant de vies..."

André n'entendait que partiellement. Ses pensées étaient ailleurs, revivant chaque instant passé avec elle. Il se souvenait de son rire, de sa force, de ses moments de vulnérabilité. Elle avait toujours été une guerrière, même dans ses moments les plus sombres.

À la fin de la cérémonie, les gens commencèrent à s'éloigner, laissant André seul devant la tombe. Il s'agenouilla, sa main caressant doucement la pierre froide. "Je t'aime, Julia," murmura-t-il. "Je n'ai jamais eu l'occasion de te le dire assez souvent."

André portait un costard bleu foncé, immaculé sous la pluie battante, son parfum de cèdre et de musc embaumant l'air autour de lui

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

André portait un costard bleu foncé, immaculé sous la pluie battante, son parfum de cèdre et de musc embaumant l'air autour de lui. Les notes de fond du parfum étaient mêlées à des touches de bergamote et de bois de rose du Brésil. Il avait choisi de porter un costard bleu foncé, contrastant avec la mer de noir autour de lui. C'était sa manière d'honorer Julia, qui détestait porter du noir lors des événements tristes.

Diana UltorOù les histoires vivent. Découvrez maintenant