Chapitre 5 - Baiser du judas (partie 2)

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« Qui êtes-vous ? » demanda Julia, tentant de maîtriser la peur qui lui nouait l'estomac

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« Qui êtes-vous ? » demanda Julia, tentant de maîtriser la peur qui lui nouait l'estomac.

L'homme alluma la lumière, révélant Massimo accompagné de ses hommes. Julia resta bouche bée en voyant le meurtrier de sa mère face à elle. Son cœur battait à toute allure.

Massimo ordonna en italien à un de ses hommes de fermer la porte. Une fois cela fait, il ricanait. « Alors, principessa, on s'est perdu dans la casa ? »

Julia, avec un ton sarcastique, répondit : « Non, non, je cherchais vos clés pour que vous fermiez votre gueule. » Les hommes éclatèrent de rire, mais le boss, mécontent, répliqua : « Quelle petite comique pour quelqu'un qui bosse en tant que Bussinesswoman. »

Julia, énervée et sarcastique, sachant que la fin pouvait être proche, ajouta : « Oui, écoutez, j'ai hésité à faire une carrière en tant que comédienne ou businesswoman. Mais vu que je suis polyvalente. » Elle fit un clin d'œil. Les hommes rigolèrent encore plus, et Julia ajouta : « Bah, dis donc, je vois que j'ai un bon public. »

Massimo ordonna en italien à ses hommes de se taire. Julia, provocatrice, dit : « Oooh, t'es vexé ? »

Le boss répondit : « Assez rigolé ! Dis-moi, Angèle Abrieu, qu'est-ce que tu faisais à ma soirée ? Ou devrais-je dire, Agent Julia Cooper. »

Julia, perturbée, commença à répondre, mais ne put terminer sa phrase. Le boss sourit : « Voyons, trésor, je savais que vous étiez vicieuse et que votre tête me rappelait quelqu'un. N'ai-je pas tué votre mère ? »

Julia, en colère, s'approcha en essayant de le toucher, mais les chaînes lui rappelèrent qu'elle était attachée. Massimo ricana et s'approcha pour murmurer à son oreille : « Vous vous êtes fait piéger, Julia... »

Julia fronça les sourcils. « Je ne comprends pas. »

Massimo dit d'une voix brutes : « Faites entrer nos vieux amis ! » La porte s'ouvrit, révélant Lucien et le directeur de la DGSE.

Julia cria : « Lucien, qu'est-ce qui se passe ? ».

Dans un moment de silence de la part de Lucien, elle comprit qu'il l'avait trahie

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Dans un moment de silence de la part de Lucien, elle comprit qu'il l'avait trahie.

Lucien expliqua : « Il fallait éliminer tous les agents pour continuer le business. Et vu que tu es la dernière et la plus expérimentée... »

Scandalisé par la terrible annonce qui est pour Julia une haute trahison lui reponda en essayant de le convaincre de renoncer à ce projet de collaboration avec l'ennemi :

« Mais lucien, sais-tu ce que Massimo a fait à ma mère ? N'étais- tu pas témoin de ma souffrance et de ma chute qui m'a anéanti ? Ma mère t'aimait, Lucien...tu étais le fils qu'elle n'avait jamais eu...»

Lucien ricanant à ses belles paroles, s'approchant de Julia en lui déclarant à son oreille :

« Oooh Julia, tu crois que je vais avaler tout ça ? tu pensais pas qu'un jour tu allais peut-être arreter le bussiness de Massimo après avoir fini ton foutu deuil de ta pauvre cruche de mère... »

Julia, enragée lui donna un coup de boule sur la tête de son cousin en lui hurlant dessus : « Espèce de fils de pute ! Comment as-tu pu faire ça ?! »

Lucien, pris par la douleur, ordonna aux hommes : « Bon, ça y est, j'en ai fini avec elle. Débarrassez-moi d'elle ! » En sortant de la pièce, Julia lui hurla encore : « Tôt ou tard, je t'attraperai Lucien ! Tu m'entends ?! Je me vengerai ! »

Une fois tout le monde sorti, seuls les hommes de Massimo restèrent pour s'occuper de Julia. Prise par la panique sans le montrer, elle dit : « Bon, messieurs, c'est à nous. »

L'un des hommes pointa son arme sur elle. Julia ferma les yeux, repensant à tous les bons souvenirs : ses débuts d'apprentissage avec son oncle qui lui avait tout appris sur l'espionnage étant petite,

 Julia ferma les yeux, repensant à tous les bons souvenirs : ses débuts d'apprentissage avec son oncle qui lui avait tout appris sur l'espionnage étant petite,

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et de sa douce mère qui lui manquait chaque jours et qu'elle allait bientôt la rejoindre

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et de sa douce mère qui lui manquait chaque jours et qu'elle allait bientôt la rejoindre...

Soudain, un inconnu surgit de nulle part, éliminant les hommes à mains nues avec une maîtrise impressionnante.

Julia, dépitée et sarcastique, dit : « Wouah, dis donc, monsieur. Joli coup, vous m'avez l'air compétent. Allez-y, menottez-moi pour que le jeu soit plus excitant ! »

L'homme retira sa cagoule, révélant un visage familier. Julia, stupéfaite, murmura : « André ?»

Diana UltorOù les histoires vivent. Découvrez maintenant