𝖼𝗁𝖺𝖼𝗎𝗇 𝗌𝗈𝗇 𝖽𝖾𝗎𝗂𝗅

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8 juin 2024

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8 juin 2024.
18h56.

Cela fait deux jours que j'ai appelé Mathieu sans arrêt, et aucun de nous n'a relancé la conversation.

J'ai pris le temps de me remettre de mes émotions en réfléchissant à tout ça à froid. Je n'ai pas cédé à lui envoyer un message alors que j'en crevais d'envie, mais sans avoir pris de recul, je n'aurais jamais pu discuter avec lui posément.

Donc, en ce jour, je me sens prête pour l'appeler et enfin lui parler de tout ce qui me tracasse, de tout ce que j'ai sur le cœur le concernant.

Quelques sonneries plus tard, il décrocha à ma plus grande surprise.

"Allô?"

"Mathieu?"

"Ouais.

"J'peux te demander quelque chose?"

"Dis-moi."

"Euh... On peut s'retrouver quelque part?"

"Quand?"

"Dans une trentaine de minutes..."

"Où?"

"Où tu veux."

"Si on va manger, ça te va?"

"Nickel."

"Vas-y, à tout'."

"À plus tard."

Il a raccroché avant que je n'ai le temps de rajouter quoi que ce soit. Je ne m'attendais pas à ce qu'il soit si calme et qu'il accepte après cette soirée mouvementée. Tant mieux, je suppose. Il ne me reste plus qu'à me préparer en conséquence, maintenant.

...

Lorsque la sonnette de mon appartement a retenti, j'ai su qu'il m'attendait en bas de mon bâtiment. J'ai malgré tout retrouvé la foi de sortir et de ne pas me négliger pour une fois depuis l'incident. Enfin, ça reste quand même ma première sortie depuis...

J'ai descendu les escaliers, prête à le revoir, ou pas d'ailleurs.

- Salut. Me salue-t-il, nonchalamment.

Il a les mains dans les poches d'un jean large blanc, une veste rouge qui lui va parfaitement au teint et ses fidèles lunettes de soleil.

𝗯𝗶𝗸𝗶𝗻𝗶 𝗯𝗼𝘁𝘁𝗼𝗺Où les histoires vivent. Découvrez maintenant