𝖽𝖾 𝗅𝖺 𝗏𝖾𝗂𝗅𝗅𝖾

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10 juin 2024

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10 juin 2024.

09h51 affiché sur l'écran de verrouillage de mon téléphone, je me réveille doucement en me rappelant tant bien que mal les événements de la veille.

C'est vrai, Mathieu et moi, on s'était embrouillés par rapport à son métier. Je ne sais toujours pas si j'ai bien ou mal agi, mais dans tous les cas, c'est fait. La suite m'a convenu, même si je n'y pensais absolument pas depuis que je le connais.

Ça ne m'a pas déplu, loin de là. Je crois que c'est une des meilleures nuits que j'ai passées depuis que j'ai goûté aux relations charnelles.

Et, je ne dis pas ça uniquement car c'est lui. La situation dans laquelle on se trouvait depuis un bon bout de temps a probablement joué un rôle majeur dans ce que j'ai ressenti.

D'ailleurs, il n'est pas dans le lit lorsque je scrute le matelas afin de le trouver. Il est posé sur une chaise en face de moi, sur le balcon de ma chambre, en train de fumer un joint. Il porte un simple jogging noir.

Je me rends soudainement compte que je suis complètement dévêtue sous cette couverture. Je profite du fait qu'il ne m'a toujours pas remarqué pour filer en douce dans la salle de bain afin d'enfiler quelques vêtements, quand même.

Alors je me suis juste habillée d'un short gris et d'un débardeur de pareille couleur.

En retournant dans la chambre, je le vois encore comme tout à l'heure, il n'a pas bougé de place.
Je m'avance et m'adosse contre l'encadrement de la baie-vitrée. Mathieu ne m'a toujours pas vu.

- Un café, peut-être? Dis-je avec le sourire.

Il s'est retourné et a croisé mon regard.

- J'dis pas non. Me répond-t-il avec le sourire également.

- Tu vas attendre.

- Pourquoi?

Je me rapproche de lui et lui retire, comme hier soir, son joint des mains que j'écrase dans le cendrier posé sur la petite table basse à côté de nous.

- Tu vas m'faire péter un plomb... Ça coûte cher, putain... Il s'est mis à rire.

- T'as qu'à arrêter de fumer cette merde.

Il m'a attrapé par la taille en enroulant son bras autour. Par réflexe, je laisse échapper un rire en soufflant du nez. Puis, moi aussi, j'ai passé mes bras autour de sa nuque lorsqu'il a déposé un baiser sur mon ventre.

𝗯𝗶𝗸𝗶𝗻𝗶 𝗯𝗼𝘁𝘁𝗼𝗺Où les histoires vivent. Découvrez maintenant