LIBOKO YA NZAMBE

Chapitre 10

IMPORTANT :

Maïa est une jeune fille dont le langage est rempli de gros-mots et je suis désolée de nous le faire subir 🙏🏽.

Moi-même je ne supporte pas les gros mots, mais pour le réalisme de l'histoire 😔...

M A Ï A

J'ai beaucoup aimé discuter avec Léna aujourd'hui, c'était super et ça m'a presque fait oublié la dispute avec mes parents.

Flashback

– Papa, maman, je veux retourner à Genève, j'informais la tête baissée.

On était tous à table, alors que mes parents posent leur cuillère, mon frère continue de manger. Je l'avais informé que je leur dirai ce que je pense de cette situation et Ylan ne s'est pas gêné de me prévenir que ça ne servirait à rien.

Mais vous connaissez le dicton ? Qui ne tente rien n'a rien. Alors je le fais.

– Mon lycée me manque, l'hiver me manque ici il fait chaud à en chier et...

Je n'ai même pas encore énoncé la moitié de ma plainte que ma mère me crie dessus.

– Arrange ton langage jeune-fille ! Ses sourcils aussi froncés que ceux de mon père.

– Ta fille exprime son ressenti et tout ce que tu trouves bon à lui dire c'est de corriger sa manière de parler. Mais bon sang ! Est-ce que vous êtes vraiment nos parents à la fin ? Mon ton était très haussé. Vous savez quoi ? Je vous déteste tous les deux, j'en ai marre de vous, je laisse tomber ma cuillère dans mon assiette.

– Maïa ! S'écrie mon père à cause des dégâts causés.

– Je t'emmerde papa. Et toi maman... je la regarde dans les yeux, encore plus.

Les larmes aux yeux, le choc sur les visages de mes parents et sous un soupir d'Ylan, je quittais la salle à manger pour ma chambre.

Fin du flashback

Malgré ma discussion avec Léna, je n'éprouve pas de remords vis-à-vis de mes parents. Ils le méritaient vraiment. Bon, je pense que j'y suis quand même aller fort, mais c'est pas ma faute.

J'ai longtemps essayé de me contenir, fallait que ça sorte.

J'espère que je pourrais sincèrement me rapprocher de Léna et devenir comme elle. Elle ressemble presqu'à un ange cette fille.

É L É N A

On est samedi aujourd'hui, et donc c'est la soirée pyjama avec mes deux meilleurs copines. Wouhou ! J'espère que votre joie est aussi ironique que la mienne.

Mais en soi, j'ai vraiment hâte d'y être. Ça fait longtemps que j'ai pu passer du temps en tête à tête avec ces filles. Ça fait longtemps qu'on a fait du commérage, ou encore qu'on s'est moqué des gens. Ce soir, on va donc redire bonjour aux bonnes vieilles habitudes. Rien que d'y penser, je souris déjà.

[ ... ]

– Donc tu vas me dire qu'ils ne se sont toujours pas habitué à nous voir ici ? Je marche avec Noa et Destinée dans la cour.

– Tu as vraiment une sale mémoire Eléna. Tu ne vois pas que ce ne sont pas les mêmes gardiens ? Se moque Noa.