Ethel est une jeune prêtresse rouge destinée depuis sa plus tendre enfance à servir le Maître de la Lumière. Cependant, elle ne s'avère pas être la plus douée des sorcières et elle est méprisées par ses condisciples du culte de R'hllor. Envoyée à Po...
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
Ethel traversa les quartiers pauvres de Port-Réal en marchant d'un pas vif. Elle n'avait pas besoin de vérifier que les deux hommes la suivaient : ils lui avaient emboité le pas de près et elle sentait leur présence dans son dos. A vrai dire, elle avait surtout conscience du Prince Aemond qui se tenait presque au-dessus de son épaule.
- Quand je vous ai attrapée, lui demanda-t-il soudain, vous avez parlé en haut valyrien. Pourquoi ?
Ethel sursauta et elle n'osa pas tourner la tête pour lui répondre. Il semblait dangereusement près.
- Le haut valyrien est la langue de notre Maître, celle dans laquelle il nous communique son dessein, expliqua-t-elle simplement en affectant un ton froid pour ne pas montrer qu'il la troublait. Toutes les novices l'apprennent durant leur apprentissage. Il y a aussi... beaucoup de textes qui ne sont écrits que dans cette langue. Une bonne maîtrise est indispensable pour bien les comprendre.
Elle se retint de préciser que cette pratique lui avait apporté beaucoup de plaisir et qu'elle avait été son seul réconfort pendant toutes ces années d'abus constants et de persécutions au temple de Volantis. Aemond ne répondit rien, se satisfaisant apparemment de sa réponse. Ils arrivèrent enfin en vue du petit bâtiment délabré qui abritait les prêtresses de R'hllor. Le temple s'étendait sur deux étages, les fenêtres couvertes de tissus rouges tandis que le bas des murs avait été peint en vermillon à l'aide de plomb fondu.
