La nouvelle lignée

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Klaus : mes souvenirs de Lucien remontent à une époque bienheureuse. Nous vivions bien, autant qu'il était possible pour des vampires en fuite. Marseille était envoûtée par le fils du comte, l'arrogant Tristan, et sa sœur, dame Aurora. Avec le recul, je vois que j'aurais pu éviter ce qui était à venir. Mais même le cours d'une vie sans fin ne peut être renversé. Espérant le dissuader, j'affirmai qu'Aurora n'accepterait pas. Je pensais l'affaire entendue. Comment aurais-je pu lui dire qu'Aurora en aimait un autre ? Mais Lucien était un incorrigible romantique. Éperdu, il était venu à sa rencontre. Vu les circonstances, Lucien est à la fois un ami, un membre de ma lignée et un ennemi. Or, la prophétie...
Elijah : nous dicte de nous méfier de l'un comme de l'autre. D'un parent et de sa lignée.
Isabella : il coche 3 cases sur 4.
Klaus : tuons-le comme au bon vieux temps.
Elijah : "au bon vieux temps". Dis-moi, qui, dans notre famille, a selon vous la plus grande propension de la trahison ?

Il nous regarda.

Isabella : je t'en prie.
Elijah : avant d'assassiner Lucien, nous devons trouver quelques réponses. Principalement à cette question : que vient-il faire ici ?
Isabella et le venin de loup. Pourquoi te mentir, à toi qui l'as fait ?
Elijah : nous devons hélas recouvrir à une méthode délicieusement médiévale.
Klaus : "nous" ? Tu t'abaisses donc à collaborer avec ton frère bâtard et ta belle-sœur traîtresse ? Nous as-tu enfin pardonné ?
Elijah : j'accepte de l'envisager. Des qu'Hayley l'aura fait et que Gia sera ressuscitée. Espérons que ton amitié avec Lucien ne gêne pas notre mission.
Isabella : sa sera sans moi. J'ai déjà quelque chose à faire.
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J'étais avec Vincent dans le bureau. On parlait du meurtre.

Isabella : toutes les victimes ont le même profil. Fils de riches, de bonne famille, ayant reussi, instruits, blancs. Tous vivant comme des play-boys.
Vincent : c'est bien l'œuvre d'un seul tueur.
Isabella : de Lucien, précisément. Je mettrai ma main à couper. Ça n'excuse pas pour autant le vol commis par l'inspecteur.

Le téléphone de Vincent sonna.

Vincent : ça tombe bien, ça. C'est Kinney. Lucien est au commissariat.  Je devrais y aller. Leurs armes ne suffiront pas à les protéger.
Isabella : je viens aussi. Je veux entendre ce qu'il a à dire.

On partit vers le commissariat.

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Klaus :

On arriva chez Lucien.

Klaus : Lucien. Sors, où que tu te caches.
Alexis : vous venez de le rater.
Klaus : où est-il ?
Alexis : au poste de police. Un certain inspecteur Kinney voulait l'interroger.
Elijah : il s'est laissé arrêter ?
Alexis : il n'a rien à cacher.
Elijah : Lucien est donc occupé. Peut-être devrions-nous nous divertir sans lui.

Il s'installa dans le canapé.

Klaus : eh bien, je ne dis jamais non à une petite dégustation.

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Isabella :

Je regardai l'interrogatoire de Lucien.

Kinney : M. Castle, je voulais vous montrer ceci.

Il lui montra le dossier de l'enquête.

Lucien : j'ai lu les articles. Les pauvres. De leur vivant, ils étaient tout sauf pauvres. Boutons de manchette en or, montres de luxe. Cet étalage de leur richesse aura attiré l'attention d'un criminel sans scrupule.
Kinney : vous semblez connaître le dossier. Mordu de faits divers ?
Lucien : regardez ma montre. Mes boutons de manchette. Un coup du sort, et je pourrais faire partie des victimes.
Kinney : oui, vous avez l'air de mourir de peur. Les hommes comme vous ne croient pas aux coups du sort. Ils créent leur propre fortune. Qu'elle soit bonne ou mauvaise.
Lucien : dans ce cas, je sortirai vite d'ici. Les hommes comme moi ont souvent des avocats en or pour ce genre de situation. Mais puisque je suis là, sachez que j'exècre l'ennui. Et vous m'ennuyez. Je sais qu'Isabella Mikaelson est de l'autre côté du miroir. J'aimerais beaucoup m'entretenir avec elle.

La prophétie Où les histoires vivent. Découvrez maintenant