Un jour, alors que Kazuha Kaedehara, un vagabond d'Inazuma, est accusé de meurtre, celui-ci rencontre Heizou Shikanoin, un jeune détective talentueux et doux.
Cette affaire marquera leur vie à jamais.
/!/Présence de lemon /!/
Le média de la base de...
Le soir du festival est plutôt doux, tout se passera bien, il n'y pas trop de vent, pas trop de soleil. Par la fenêtre, Kazuha admire les nombreux cerisiers fleuris, les pétales de ceux-ci virvoletant doucement et gracieusement dans la ville, quelques uns se déposant sur la bordure en bois près de la vitre.
Changé, coiffé et prêt à partir, le vagabond doit encore attendre le détective. Le roux, assit devant un grand miroir, s'efforçe de faire tenir son ruban noir dans ses cheveux comme tout les matins, mais il semble en difficulté. Le samouraï se lève de son siège et se place derrière Heizou.
Kazuha - Laissez moi vous aider. Je sais à quel point ce peut être dur d'attacher ses cheveux.
Heizou - Avec plaisir, alors. Malgré son accord, sa fierté en prend sacré coup.
Sur ces mots, le plus âgé retire son ruban, le donnant au jeune vagabond, celui-ci saisissant ce que le roux lui tend. De sa main délicate, le ruban attaché à son poignet, il coiffe la chevelure rebelle du détective à l'aide d'une brosse. Chacune de ses mèches rousses douces et soyeuses retombent doucement autour de son visage aux traits élégants, le rendant différent. Sans vraiment en prendre conscience, Kazuha caresse ce qu'il est censé coiffer.
"Ses cheveux sont doux..."
Le vagabond secoue calmement la tête de gauche à droite, essayant de ne pas s'attarder sur son constat. De ses mains habiles, il s'efforce de reproduire la coupe habituelle du roux, et finit par tout faire tenir en place. D'un sourire satisfait et séduisant, le détective le remercie.
Heizou - Merci. C'est bien attaché... Nous pouvons y aller.
Kazuha - Il n'y a pas de quoi. Mais utiliser un élastique serait plus facile qu'un ruban, non ?
Heizou - Certes, mais...ça volerait un peu de mon charme. Répond-t-il en passant un doigt sur son sourire enjôleur.
Kazuha hoche la tête, et ils sortent dans les rues animées. Beaucoup de couples sont présents et l'attirante odeur de la nourriture fraîchement cuisinée éveillant n'importe quel appétit stagne tout autour d'eux. Heizou saisit la manche du vagabond pour l'emmener devant un stand de nourriture.
Heizou - Nous n'avons pas encore mangé de dessert...c'est l'occasion.
Kazuha - C'est vrai. De quoi avez vous envie ?
Heizou - Bonne question ! J'ai envie de sucré, ce soir. Il réfléchit un peu. Les dango m'ont l'air bons.
Kazuha - Je vous l'achète alors. Il sort des moras de sa poche.
Heizou - Minute...tu n'as pas à...
Kazuha - Cela ne me dérange pas. Il lui sourit. Au contraire.
Voulant lui expliquer avec le plus grand sérieux que ce n'est pas la peine, le plus jeune le coupe.
Kazuha - Ça ne me dérange pas.
Heizou soupire et sourit tel un bourreau des cœurs.
Heizou - Si c'est un aussi bel homme qui me le dit, je suppose que je ne peux pas refuser, n'est-ce pas ? Répond-t-il avec un air séducteur.
Embarrassé par cette remarque, le samouraï sent ses joues s'empourprer. Il achète leur petit dessert, puis tend une des brochettes à l'autre jeune homme, qui entrouvre ses lèvres, invitant Kazuha à mettre la nourriture entre celles-ci. Rougissant plus fort, le vagabond glisse la brochette avec précaution entre les lèvres attirantes du détective.
Heizou - Merci.
Enfournant lui aussi une boulette sucrée dans sa bouche pour y goûter, il suit en même temps le roux, leurs pas coordonnés comme une seule personne.
Heizou - Il y a beaucoup de choses...
Il y a effectivement de nombreux stands, comme celui des Mondsadtois, celui de feux d'artifice mademoiselle Yoimiya, évidemment, la chambre d'édition Yae est au rendez vous. Mais à côté...Gorou. Où plutôt, Miss Hina, entourée par de nombreux fans diverses.
"Le pauvre." songe le vagabond.
Petit à petit, la nuit tombe et les lampions brillent. La pleine lune, blanche et éclatante éclaire même les endroits oubliés et sombres.
Heizou - C'est bientôt l'heure...
Kazuha - De quoi ?
Heizou - Des feux d'artifice, suis moi !
Le magnifique roux sourit et sort de la ville. Le samouraï, intrigué, demande où ils se dirigent. Les deux jeunes hommes montent de petites marches en pierre, parcourent un bout de sentier et arrivent finalement à destination. C'est un petit bout de falaise dégagé, avec une vue incroyable sur toute la ville de l'éternité. Heizou se tourne vers son cadet et avance près de celui-ci, les deux extrémités de la chaine les reliant se balançant doucement dans un bruit métallique suite à ce geste.
Kazuha - C'est un bel endroit.
Heizou - N'est-ce pas ?
Ils sourient tout deux avant de lever leurs yeux brillants vers le ciel éclairé par la lune et les étoiles. Bientôt, comme pour se joindre aux astres, les feux d'artifice sont lancés dans les airs, s'ouvrant telle une fleur nouvelle, les milles et une couleurs se reflétant dans leurs pupilles. Leurs mains se frôlent, et les deux jeunes hommes se tournent l'un vers l'autre.
Kazuha - À propos...je me suis renseigné sur la nature de ce festival. Les gens disaient que cette fête a lieu pour célébrer la première danse traditionnelle d'Inazuma.
Heizou - Ah oui ? Alors dansons, mon cher suspect. Déclare t-il avec une étincelle de malice.
Kazuha - Je crains que cela soit impossible, je ne sais pas danser...
Heizou - Moi aussi.
Avec un sourire charmeur, le beau roux saisit la main bandée du vagabond, les emportant dans une valse improvisée. Leurs doigts entrelacés et leurs regards plongés dans celui de l'autre, leurs corps se rapprochent, et les sourires apparaissent. C'est si doux, de danser avec l'autre... Ils continuent de danser la valse quelque peu maladroite, s'arrêtant au même instant que les feux multicolors.
Heizou - Merci pour cette danse, Kazuha.
"Elle a réchauffé mon coeur..."
À suivre...
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
