Chapitre 1 🍁

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Un matin, alors qu'un jeune vagabond d'Inazuma ouvre ses yeux écarlates, il est surprit de voir l'endroit où il se situe à cette heure là. Ce paysage autour de lui, magnifique et presque irréel lui coupe le souffle. Il ne se souvient pas s'être assoupit à cet endroit. Le jeune homme nommé Kaedehara Kazuha s'assoit dans la douce herbe verte, son regard s'illuminant dans la contemplation du soleil se levant au dessus de l'immensité d'eau séparant le pays de l'éternité du reste des autres nations de Teyvat. Ses lèvres entrouvertes se transforment en un sourire doux. Les minutes passent, et seul le chant des oiseaux, les vagues se glissant avec lenteur sur le sable fin et le vent soufflant sur ses mèches de cheveux le lui rappelle. Un peu à contre coeur, le vagabond se redresse sur ses deux pieds et entame sa route vers le sud de l'île de Narukami, sa marche régulière se transformant peu à peu en course contre la pluie du matin, celle-ci trop violente pour être une simple rosée matinale. Kazuha se met à la va vite sous un arbre aux feuilles colorées, la pluie se transformant en averse et le vent soufflant fort sur lui et la nature alentour. Et pour rien il ne sortirait de sitôt, car la pluie mouillerait ses habits ainsi que ses cheveux, et cela serait terriblement dur de trouver un endroit pour se laver et se sécher, à part les côtes, là où il peut faire des feus de camps et faire sécher ses habits, mais c'est aussi l'endroit où rodent les brutocollinus, les Nobushis et les mages de l'Abîme. Il n'a pas de chez lui, notre protagoniste étant un vagabond errant dans les terres de l'éternité.

Ce n'est que le cri de détresse d'un homme qui le pousse à sortir de son abri, n'étant maintenant qu'un pauvre érable balloté par le vent, ses branches s'agitant avec dangerosité, fouettant l'air de ses feuilles rousses, il ne le protège même plus. Les gouttes d'eau tombent si violemment que le pauvre samouraï errant n'y voit presque rien. Seulement un groupe d'individus représentés par des masses noires floues ainsi que les silhouettes de torches éteintes.

Mais ce que Kazuha croit être un groupes d'hommes et de femmes se révèlent en fait être des monstres. Sa main bandée s'installe par réflexe sur la garde de son katana, ses pieds glissants en position de combat dans la terre plus qu'humide et son regard fixant les brutocollinus. Les appels d'au secours entendu plus tôt se répètent, plus fort et désespérés. Aucuns des coups d'épé donnés par notre protagoniste n'est inutile ou atteint le vide. Tous touchent leur cible, et plus il combat, plus sa vision anémo brille d'une lumière bleue-verte dans l'averse tombant toujours plus fortement sur lui et l'homme désormais évanoui. Un dernier coup, et le seul brutoviandu tombe avec ses comparses plus petits. Kazuha s'agenouille près de l'homme qui criait des minutes auparavant. Son corps allongé sur le sol mouillé est tiède, et la pluie est si forte que son sang rouge, devenant couleur pêche à cause de l'eau tombant du ciel, s'étend tout autour du cadavre, tachant les habits du sauveur. Il baisse la tête, attristé de la mort de l'inconnu.

Kazuha - Suis-je arrivé trop tard ?

Une voix autoritaire l'interpelle.

? - Vous, là bas ! Plus un geste !

Le jeune home à la mèche rouge se tourne en sursautant. Un garde du Shogunat se tient à un mètre de lui, sa lance pointée sous sa gorge. La lame de l'arme se presse contre sa peau claire, une goutte rouge coulant sur sa pointe.

? - Pourquoi avoir tué cet homme ?!

Kazuha - Je ne l'ai pas tué. Je suis arrivé trop tard, les monstres on emportés sa vie pendant que je le sauvais. S'il vous plait, ramenez le chez lui.

? - Cela, c'est ce que tout les criminels de ton genre nous racontent !

Ses yeux rouges s'écarquillent. Ce garde est il bien en train de l'accuser de meurtre ?

Kazuha - Vous vous méprenez...!

? - C'est ce qu'aurai dit un tueur !

Kazuha - Vous n'avez pas de preuves, et je viens de tuer les monstres qu'il y avait autour de cet homme...une enquête ne devrait-elle pas être ouverte avant que l'on m'accuse de suite ?

Le garde du Shogunat réfléchit quelques minutes, ce qui semble être une éternité pour le pauvre samouraï, puis il déclara.

? - Vous verrez le détective Shikanoin Heizou demain. En attendant, suivez moi.Voyant que notre protagoniste, hésitant, ne se lève pas de suite, il cri. Tout de suite !

Kazuha se lève vite fait au son du cri énervé du garde en armure. Ses poignets sont rapidement attachés par une corde solide. Sans résistance, il suit l'homme de deux têtes de plus que lui, la pluie battante martelant les pavés d'Inazuma, ses cheveux mouillés collant à son visage pâle, il éternue à cause du froid, et sent la fatigue engourdir ses membres. Le garde s'arrête, poussant avec le côté de sa lance l'accusé. Les cordes se délient et le garde ferme sa cellule.

? - Vous verrez M.Shikanoin demain.

Kazuha - Merci...

Le vagabond s'assoit contre le mur froid, seule une fenêtre protégée par d'épais barreaux de fer éclaire la pièce du peu de lumière que laissent passer les nuages gris. Sa tête bascule en arrière, et un soupire s'échappe d'entre se lèvres. Jamais il n'aurait pensé finir ici en sauvant cet homme. S'il l'avait sauvé, du moins. Il monte sur la planche de bois élevée par des accroches de métal au mur, où est posé un matelas fin. Notre pauvre samouraï sent que cette nuit, il ne fermera pas l'oeil....




À suivre...

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Innocent {Kazuha x Heizou}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant