𝟐𝟎: 𝑻𝒓𝒆𝒏𝒕𝒐.

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𝑪𝑯𝑨𝑷𝑰𝑻𝑹𝑬 𝟐𝟎.




















𝑻𝒓𝒆𝒏𝒕𝒐.














𝑴𝒆́𝒍𝒂𝒏𝒄𝒐𝒍𝒊𝒆, 𝑻𝒐𝒓𝒑𝒆𝒖𝒓.




















ROSAZYA.

ITALIE.

TRENTO.





Nous sommes enfin arrivés, il est 17 h 15 comme il l'avait prévu. Durant le trajet, les secondes sont passées comme des minutes et les minutes comme des heures.

J'ai bien cru vouloir faire demi-tour tellement il m'agaçait. Je ne comprends pas comment on peut autant avoir réponse à tout.

— Passer par la station service en journée serait risqué. On va d'abord au village.

— C'est encore loin ?

— Rien à comparer à avant.

Je suppose que ça doit être une affaire d'une dizaine de minutes.

— Il y a des caméras près de la station services ?

— Oui, mais pas dans les alentours, uniquement à la caisse et aux distributeurs d'essence. Mais les yeux lui sont partout.

— Ce serait encore plus bizarre de passer par là-bas la nuit que le jour.

— La nuit, il n'y a personne. Me répond-il sèchement.

— Encore plus bizarre si quelqu'un nous voit alors qu'il n'y est censé y avoir personne.

— Ouais, bien, tu arrêtes de me souler avec tes théories de merde. Tout le monde s'en bat.

— Je ne sais pas comment les autorités ont du mal à te foutre au trou, tu es tellement une proie facile.

Il laisse enfoncer son pied dans l'accélérateur et tourne sa tête vers moi sans même regarder la route.

— Ferme ta gueule maintenant et attends qu'on arrive. J'en ai ras-le-bol que tu la ramènes tout le temps ! Je ne veux plus t'entendre, tu parles seulement quand c'est absolument nécessaire. Je me fous royalement de ce que tu penses, alors ne viens pas m'imposer tes conneries. Contente-toi de faire ton boulot, c'est tout ce que je te demande. J'aurais dû trouver quelqu'un de compétent au lieu de me contenter de la première avocate qui semblait avoir un peu de talent. Je parie que tes clients te laissent de bons avis parce que tu les achètes avec des faveurs.

Je reste bloqué sur ses paroles.

Il retourne sa tête vers la route, mais ne ralentit pas, je crois même qu'il accélère encore plus.

Pourquoi s'énerve-t-il au juste ?

Il croit que je vais le laisser me hurler dessus ?

— Mais pour qui tu te prends-tu d'abord ? Tu crois que j'aime travailler avec toi ? C'est aussi douloureux pour moi. Je dois toujours me coltiner ta mauvaise humeur et ta personnalité à chier, à faire l'homme mystérieux qui cache des choses. T'es juste un con qui n'a pas de personnalité et qui essaie de s'en créer une. Tu étais bien content quand tu venais mendier mes services. Si tu crois que je vais faire comme les autres, à me plier à toi quand tu hausse le ton ou que tu te rebelles, c'est mal me connaître. Et à chaque occasion que tu as, tu me traites d'escorte, sache qu'ici entre nous deux, ce n'est pas moi la pute.

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⏰ Dernière mise à jour : Aug 19 ⏰

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𝑼𝒏𝒆 𝒓𝒐𝒏𝒄𝒆 𝒅𝒆 𝒑𝒂𝒔𝒔𝒊𝒐𝒏.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant