CHAPITRE 6 :
𝐹𝑎𝑚𝑖𝑙𝑙𝑒.
𝑴𝒆́𝒍𝒂𝒏𝒄𝒐𝒍𝒊𝒆, 𝑻𝒐𝒓𝒑𝒆𝒖𝒓.
Après un nouvel entraînement intensif et la pression de la journée, la nuit tombe L'obscurité de la cellule m'enveloppe. Je m'allonge à même le sol, épuisé physiquement et mentalement. Les regards de mes camarades de cellule pèsent sur moi, une atmosphère tendue règne dans la pièce.
Je tente de trouver le sommeil, mais l'image du combat, le sang, les couteaux, tout se mélange dans mon esprit. Les souvenirs de la journée m'assaillent. Je repense au jeune garçon que j'ai accidentellement tué, à sa vie fauchée, à l'innocence qu'il portait, ça fait des jours et des jours que ça, c'est produit, mais je ne parviens toujours pas à l'effacer de ma mémoire. Soudain, un cauchemar m'envahit. Je me revois debout au-dessus du jeune garçon, le regard dans ses yeux effrayés, tandis qu'il me supplie de le laisser partir. Son visage hanté par la peur, sa bouche ouvrant et se fermant, mais aucun son n'en sort.
Je suis paralysé, incapable de bouger, de lâcher les couteaux. Son visage se transforme en celui de ma famille, qui me regarde avec déception et tristesse. Leurs visages se superposent, une voix résonne dans ma tête, un mélange de leur voix, me disant à quel point je suis un monstre, incapable de sauver qui que ce soit comme eux, je n'ai pas pu les sauver. Je suis réveillé en sursaut, le cœur battant à la chamade, la sueur coule le long de mon front, et mes camarades dorment toujours, inconscients de mon cauchemar. Je resserre mon étreinte sur moi-même, essayant de reprendre mon souffle. Le reste de la nuit est agité. Je n'arrive pas à chasser les images de mon esprit, la culpabilité m'étreint.
Comment vais-je vivre avec ce que j'ai fait ? J'ai tué un jeune garçon, même si c'était accidentel. La nuit semble interminable, remplie de cauchemars et de sommeil agité. Je me sens épuisée et brisée. La journée à venir promet d'être aussi difficile que les précédentes. Mais je n'ai pas d'autre choix que de surmonter ça, car je ne veux pas mourir bêtement, j'ai changé d'avis, je veux offrir un bel enterrement à ma famille pour qu'ils puissent reposer en paix, pour l'instant, je reste dans ce lieu impitoyable où chaque erreur peut me coûter la vie. ...
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Ça fait maintenant environ 3 mois que nous sommes dans cette cellule tous les 5, depuis notre changement quotidien, je compte les jours qui passent, nous avons tous les 5 la même habitude, nous lever, aller nous entraîner, nous doucher, manger et dormir ainsi de suite. je dois bien l'avouer, je me sens encore plus forte qu'avant, il manquerait plus que je marche sur des nuages à me penser invincible Une autre confession.....
J'ai l'impression que nous nous sommes rapprochés tous les cinq, je sais que j'avais dit qu'il serait préférable de l'éviter au maximum.
Car après la chute serait fatale, que nous ne serons que des boulets entre nous, ça ne mènera à rien mais quand je dis rapprocher c'est que par exemple, on se tend le shampoing qu'on doit se partager à tours de rôle, avant le premier arrivé avait le shampoing et l'utilisait puis le 2ᵉ le prenais etc maintenant, on se met du shampoing sur nous ensuite, on le tend au suivant etc et nous nous douchons en même temps, nous nous tendons les serviettes et nous nous disons même bonnes nuit.
Je ne dis pas non plus que je leur accorde ma confiance, mais quitte à rester dans une cellule jusqu'à que nous terminons momifier autant avoir un peu de conversation après tout ce n'est pas comme si nous nous étions dévoilés notre identité ...
3 mois plus tard
Nous sortons de l'entraînement ensemble, je suis toute transpirante, par réflexe 3 me tend une serviette que j'accepte et que je place sur ma nuque de sorte qu'elle habille mes épaule et essuie la transpiration que je peux atteindre.
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𝑼𝒏𝒆 𝒓𝒐𝒏𝒄𝒆 𝒅𝒆 𝒑𝒂𝒔𝒔𝒊𝒐𝒏.
RomanceUne ronce de passion pour l'amoureuse des ombres nous plonge dans la vie de Rosazya, une jeune avocate brillante et déterminée, reconstruite à partir des cendres de son passé tumultueux et de celui de sa famille. Rosazya est forte, indépendante et...