Laboratoire [En Cours]

Chapitre 4

Ses larmes roulaient sur ses joues. Le garçon était en face d'elle. Il la regardait avec stupéfaction.

-Qui est tu ? Et... Qu'es qui est arrivé à ton visage ?

Encore quelqu'un qui détestait la regarder. 1018 ne fit rien et enfouie son visage dans ses mains.

-Eh... Attends , je voulais pas.. Le garçon s'accroupit et enleva les mains qui cachait le visage de 1018, désolé.. Moi je suis Sébastien.
-Où je suis ? Demanda 1018 ?

Le garçon se releva et regarda autour de lui.

-Nous sommes à Holbeck, un petit village. Et toi tu est dans le bois à côté de chez moi. Ou habite tu ? Es tu nouvelle à Holbeck ?
-Je...je...

Est ce que 1018 devait révéler tout à ce garçon ? Elle sentit un mal de tête insupportable, et elle avait l'impression que son estomac allait sortir par sa bouche.

-Tout vas bien ? Demanda Sébastien.

1018 n'entendit pas le suite de sa phrase, son champs de vision rétréci et elle s'effondra par terre.

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Elle avait chaud, mais ce n'était pas une chaleur étouffante, plutôt une chaleur agréable.

Le bruit du bois qui crépitait dans la cheminée l'apaisait.

Elle ouvrit les yeux et s'étira, elle vu une femme, elle avait un chignon roux et des tâches de rousseur parsemé sur son visage.

-Oh... Sébastien ! Ton amie est...

Avant qu'elle ne pu finir sa phrase, 1018 entendit quelqu'un dévaler les escaliers à toute vitesse.

Le jeune homme qui l'avait trouvé dans la forêt était maintenant devant elle essoufflé.
Il ne dit rien et l'observa.

-Desolée d'être aussi directe mais... Enfin... Ton... Euh...
Sa mère semblait gênée de lancer la discussion.

-Oui, mon visage...
1018 ,ne pouvait pas leur mentir, ils l'avait recueilli chez eux, et ils allaient le découvrir en jour où l'autre.

-Je vais tout vous expliquer...
La jeune fille expliqua tout, tout, depuis le début. Aucun des deux la coupèrent mais ils avaient des mines déboussolées.

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-Voila vous savez tout...

Margaret n'en croyait pas ses oreilles, elle pensait que cette usine était désaffectée depuis au moins des décennies.

Elle regarda son fils, ses yeux bleus la fixait, sa bouche se fermait et s'ouvrait comme si ses mots étaient restés coincés dans sa gorge. Ses yeux semblaient pleins de compassion pour la petite enroulée dans la couverture.

Soudain, un pensée terrifiante traversa l'esprit de Margaret. Cette chose ? Cela était peut être un monstre ? Elle venait d'un laboratoire,  un laboratoire des services secrets. Ils ne sont pas censés protéger la population ?

Et si elle manipulait son fils pour le kidnapper ? Après tout plusieurs enfants avaient disparus après s'être promenés dans les bois.

Elle... Devait.. tout de suite !

Margaret se leva et accourut dans la cuisine, renversant une tasse posée sur le comptoir.

Son fils ne comprit pas tout de suite ce qu'elle voulait, mais quand il vu sa mère taper un numéro et décrocher le combiné pour le mettre contre son oreille, il se leva a son tour et courut dans la cuisine.

Le combiné sonnait dans son oreille.
<<Vite..vite...vite...>>
Pensais Margaret

Sébastien déboula dans la cuisine et attrapa le bras de sa mère. 

-Arrete Maman, tu ne comprends pas !

...

-Oui, police bonjour ?

Margaret empoigna le bout de plastique, en essayant d'ignorer les supplications de son fils.

-S.. s'il vous plait...
Une voix tremblante retentit dans la pièce.

La jeune fille brune était devant l'arche qui donnait sur la cuisine.
Elle avait d'énormes larmes qui lui coulaient le long de son visage.

Margaret laissa tomber le combiné par terre.

Depuis que son mari était parti, elle prenait des décisions sans réfléchir surtout quand il s'agissait de son fils.

Comment voulais t'elle le protéger si elle n'était pas capable de voir la détresse d'une fillette apeurée.

Elle s'approcha de la jeune fille, ses yeux se fermaient comme si elle s'attendait à recevoir des coups.

Margaret la prit dans ses bras, comment avait elle pu faire ça ?

Elle regarda ses bras, ils étaient remplis de petites blessures et son vêtement était sale et déchiré.

La jeune mère la regarda dans les yeux, cette petite avait vraiment besoin d'aide.

Margaret toucha de ses longs doigts fins sa joue verte. Pendant qu'elle leur avait raconté son histoire, elle avait mentionné le complexe de son visage.

La jeune mère devait l'aider à se sentir mieux, au moins pour pardonner son geste de tout à l'heure.

Elle prit la fille par la main et l'emmena à l'étage, Sébastien les suivies sans un mot. Margaret alla dans sa chambre et claqua la porte avant que Sébastien ne puisse y entrer.

-Laissez moi entrer ! Lança t'il.
-Tu sais que la chambre de maman et interdite, répondit sa mère.

Le garçon ronchonna et attendit devant la porte en râlant.

Margaret tira la chaise en osier pour inviter la fille à s'assoir. Elle s'assit presque instantanément. Cela la surpris, elle croyait qu'elle allait être plus méfiante.

Elle fouilla dans sa coiffeuse blanche, et pris un tube.
Fond de teint
Margaret étala substance sur un bout de mousse en forme de goutte.

Approchant la mousse enduit de produit, la jeune fille recula légèrement sa tête mais laissa Margaret lui tapoter le visage.

-Ferme les yeux, conseilla t'elle.

La fille ferma les yeux sans se regarder dans le miroir de la coiffeuse.

-Comment t'appelle tu, demanda Margaret, nous ne te l'avons pas demander.

La fillette attendit quelques instants avant de répondre.

-1018

Margaret écarquilla les yeux.

-Ce n'est pas un nom...

Margaret avait de la pitié pour elle, elle n'avait même pas eu le droit à un prénom.

-Quel est mon prénom alors ? Répondit la fille toujours les yeux fermés.

-Je..je ne sais pas, Margaret était perplexe.

-Donnez m'en un, s'il vous plaît...

La mère ne su pas quoi répondre, mais quelques choses lui vint à l'esprit.

-Tu peux ouvrir les yeux...

La jeune fille les ouvrit et se regarda dans le miroir, ses yeux devinrent humide quand elle vu que la source de tout ses problème avait disparu.
La tâche verte de son visage était désormais partie.
Cela était son rêve, depuis tant d'années.

-Jodie...