Chapitre 7

14 6 38
                                    

Sébastien était désormais seul, dans ces longs couloirs sinistres.

Alors c'était là que Jodie avait passé son enfance ?

Un frisson lui parcourus le dos, il avança de quelques mètres avant de tourner à un virage.

Le jeune homme s'immobilisa.
Une dizaine, non, une vingtaine de gardes armés jusqu'aux dents étaient attroupés devant une seule et même porte.

Sébastien repris ses esprits et se cacha derrière un mur.

Pourquoi était t-ils tous réunis devant cette porte ?

Jodie était sûrement à l'intérieur, il n'y avait aucun bruit à part les discussions des gardes.

-Pfffffff, soupira le premier, j'en peux plus d'attendre ici.

-Ouais, acquiesça le deuxième, en plus pour surveiller une gamine endormie.

-Qui viendrait à cette heure ci, s'introduire dans une base secrète. Dit un troisième.

"Cette heure ci ", combien de temps avait il dormit au juste ?
Sébastien était maintenant sur que SA Jodie était derrière cette porte.

Mais comment y accéder ? Il n'avait rien pour les distraire, et puis ça ne marcherait pas...
Il n'est pas dans un livre d'action.

Il essaya de se calmer, et de regarder autour de lui si quelque chose pourrait l'aider.

Sébastien aperçu avec soulagement une plaque d'aération au dessus de sa tête.

<<Bingo, pensa t'il soulagé>>

Il attrapa un tabouret en métal à côté de lui, et grimpa dessus pour accéder à la trappe.

Les vis qui l'a fixait au mur était déjà un peu dévissée, il les fit tourner avec ses doigts.

Une fois la dernière vis enlevée, la trappe métallique tomba par terre, faisant un bruit qui alerta les gardes.

-Eh ! Vous avez entendu ça ?! Fit un garde.

Mes bruits de pas s'approchèrent de Sébastien, il se dépêcha de monter dans le conduit et d'avancer le plus vite possible.

La trappe était assez grande pour qu'il puisse y ramper.

Dans son élan, il se prit une toile d'araignée dans le visage.

Sébastien s'arrêta au bout de quelques minutes, son cœur battait la chamade.

Il devait absolument sauver son amie, il essaya de se frayer un chemin de mémoire jusqu'à la pièce que les gardes surveillaient.

Le jeune homme arriva sous une nouvelle trappe, il regarda à travers.

C'était sûrement ici, il frappa la plaque pour la décrocher.

Au bout du cinquième coup, elle céda et Sébastien tomba de quelques mètres dans la pièce.

Il fit un bruit monstre en tombant, il regarda rapidement de partout espérant que personne ne l'ai entendu.

Mais Sébastien constata avec soulagement que personne ne l'avais entendu.

Avec le bruit qu'il avait fait, les gardes auraient dû l'entendre.

Les murs devait être très bien insonorisés.
Sûrement pour étouffer les cris des enfants dans ces pièces.

Un second frisson parcouru cette fois ci tout le corps de Sébastien.

Il se releva et observa autour de lui.

Plusieurs machines l'entouraient toutes aussi bizarre les une que les autres, puis il avança devant un grand tube.

Laboratoire  [En Cours] Où les histoires vivent. Découvrez maintenant