chapitre 7

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Tom soupira, passant une main dans ses cheveux bouclés, encore humides de la douche

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Tom soupira, passant une main dans ses cheveux bouclés, encore humides de la douche. Il n'avait pas pris la peine de les plaquer en arrière comme à son habitude, après tout, il faisait nuit, et il ne pensait qu'à regagner son lit. Cette nuit encore, il venait d'arpenté les couloirs du château sans rien trouver. La frustration montait en lui. Combien de temps encore lui faudrait-il chercher ces maudites reliques? Heureusement, il était de garde ce soir, ce qui l'avait tenu à l'écart de McGonagall et de son regard perçant au-dessus de ses lunettes. Elle le rendait fou à toujours l'épier comme si elle attendait qu'il commette la moindre erreur. Avançant silencieusement dans un couloir baigné par la pâle lueur de la lune, il se sentit submergé par une lassitude mordante.

De son côté, Eden suivit Rusard en silence. Elle ne savait pas vraiment pourquoi elle avait décidé de prendre ce risque insensé, se jeter dans la gueule du loup pour épargner des ennuis à Mattheo. La simple idée qu'il puisse souffrir lui retournait l'estomac. Trop souvent, elle l'avait vu revenir de vacances avec des bleus sur le visage ou la lèvre fendue, et elle se doutait bien de l'origine de ces marques. Tandis qu'ils marchaient dans les couloirs déserts, elle pria pour que le professeur Riddle ne soit pas dans les parages. Sinon, c'est elle qui allait avoir des ennuis. Rusard lui enserrait le bras avec une force exagérée, et elle pouvait déjà imaginer la marque rouge se formant sur sa peau fine sous sa manche.


— Vous n'êtes pas obligé de me tenir comme ça, lança Eden d'un ton sec. Je ne vais pas m'enfuir.


La jeune fille l'entendit marmonner dans sa barbe des récits d'anciennes punitions infligées aux élèves. Elle était convaincue que ce n'était que des fabulations, mais elle le laissa dire, continuant de le suivre. Il avançait lentement à cause de sa jambe raide, et à chaque fois qu'elle faisait un pas trop rapide, il resserrait sa prise sur son bras. Eden soupira, agacée, et tourna la tête vers lui.


— Lâchez-moi, dit-elle. Vous me faites mal.


Au lieu de relâcher son étreinte, il la serra encore plus fort, et Eden eu l'envie de le repousser mais se retint, se contentant de traverser un autre couloir, grimaçant en sentant les ongles longs et sales du concierge s'enfoncer dans sa peau à travers la veste de Mattheo.


— Les filles faciles comme vous mériteraient des coups de fouet, marmonna-t-il.


Eden serra la mâchoire, la colère montant en elle comme une vague brûlante. Elle savait parfaitement que Rusard se croyait tout-puissant parce que les Mangemorts lui laissaient carte blanche, et qu'il profitait de l'absence de Dumbledore pour faire ce qu'il voulait.


— Espèce de vieux Cracmol ! cria-t-elle. Lâchez-moi !


𝐜𝐫𝐢𝐦𝐬𝐨𝐧 𝐥𝐢𝐞𝐬 → 𝑟𝑖𝑑𝑑𝑙𝑒 𝑏𝑟𝑜𝑡ℎ𝑒𝑟𝑠Où les histoires vivent. Découvrez maintenant