Jordan imperturbable

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* attention : ce chapitre contient des scènes à caractère sexuels.


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Jordan semble perplexe. Et j'adore ça, le déstabiliser. Mon regard s'intensifie, trahissant mes intensions. Jordan fronce les sourcils, et je presse mon corps contre le sien pour le coller au bureau, comme il me l'a fait précédemment. Il reste muet, je suppose qu'il est désorienté. 

J'approche mes lèvres de son oreille pour murmurer. 

- Je vais te montrer ce que c'est, de dominer.

Il soutiens mon regard, les yeux brûlants de désir et de haine envers moi. Satisfait, j'agrippe sa tempe pour le rapprocher de mon visage. Mes lèvres se posent avec fermeté sur sa mâchoire, puis glissent le long de son cou. Je mord sa peau durement et il soupire. Je sens qu'il se retient, du moins il essaie. 

Ce dernier semble vouloir reprendre le contrôle de la situation. Il insère sa langue brûlante dans ma bouche. Et je sourit. Sa tentative est vain car je mord sa chaire sans retenue avec mes dents et il gémit. Mes doigts parcourent son corps, me procurant des frissons. Je ressent une satisfaction similaire à ma victoire lors de notre débat. Sur cette pensée, j'accentue mes gestes avec davantage d'insistance. Ma main suit le parcours de ses courbes jusqu'au bas de son ventre.

Je m'apprête à prendre son membre entre mes doigts lorsque mon geste est laissé en suspens. 

La tension palpable semble se figer tandis que mon regard descend sur mon poignet. La main de Jordan le maintient en l'air, avec une force que je croyais noyée sous mon toucher. Sa poigne me fait presque mal. Il profite de mon moment de faiblesse et de désarroi pour se redresser et me plaquer de nouveau au bureau. Mon torse est compressé et ma respiration se fait plus difficile. Ma joue est collée contre la surface froide, et je peine à regarder Jordan dans les yeux. 

- Tu es devenu bien trop entreprenant, susurre Jordan en empoignant ma mâchoire.

Son souffle frappe mon visage et la frustration envahit mon esprit. Son aura imposante m'écrase de nouveau. Pour démontrer sa force, il resserre son étreinte. Un sourire en coin, amer, s'affiche sur mon visage.

- Tu...

Ma voix se meure dans ma gorge. Jordan vient d'enfoncer deux doigts dans mon antre pour me faire taire. Une douleur due à la pénétration d'avant me prend, et je gémit. De douleur, de plaisir, je ne sais plus. Ma respiration devient irrégulière lorsque Jordan retire ses doigts. Ses mains pressent mes cuisses, et je m'attend au pire. Ma respiration se coupe subitement alors qu'il me pénètre violement, avec sa verge cette fois-ci. Ses coups de bassins sont dure et secs, mon corps et pris de spasmes. Je sens que je vais perdre la tête entre douleur et plaisir, entre haine et attirance. 

Mes ongles griffent le bureau avec peine et mes gémissements se font plus sonores. Mes pupilles dilatées se posent dans celles de Jordan, le faisant continuer de plus en plus intensément. Nos yeux se quittent plus un instant. Mon dos se cambre et son front s'échoue contre ma nuque. 

Et c'est alors qu'un son de plaisir intense s'échappe de la bouche de Jordan. Ma respiration se coince dans ma gorge et je peine à tourner la tête. Depuis le début, c'est la première fois qu'il jouis. Mon esprit devient lucide tandis que je remarque la fatigue de Jordan.

Putain. Mes sens se réveillent en sentant son membre toujours en moi. Je prends appuis sur mes avants bras pour me redresser. Il ne réagit pas, alors je bascule nos corps et il se laisse faire. Je  retire prudemment mais rapidement sa virilité en éloignant mon bassin du sien, avant de me retourner pour lui faire face. J'ai beau être épuisé par nos ébats, une adrénaline monte encore en moi. Je n'ai plus qu'une envie, lorsque je l'observe dans cette position de faiblesse, c'est de le faire souffrir. 

Je ne peux pas rester sur cette fin, ce serait un échec. Jordan pense que nous en avons terminé, il risque d'être surpris...

Ma prestance devient plus imposante, mon regard se fait plus dure. Je prends une profonde inspiration avant de le regarder de haut, froidement. Sa mâchoire se contracte en attrapant mon regard. Une mâchoire que je saisis de ma main droite pour le faire taire avant même qu'il ne prenne parole. Il semble perdu dans l'incompréhension, et je m'en délecte déjà.  



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