𝒞𝒽𝒶𝓅𝒾𝓉𝓇ℯ 10: Tableau

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- Amir

Je venais de refermer la porte de ma chambre, avant de monter les escaliers Ali était venu et m'avait prévenue qu'aujourd'hui nous allions devoir faire peindre notre tableau de mariage, il avait vraiment fallu qu'il choisis cette date, nous avions déjà eux à rester dans la même pièce pendant six quart d'heure, dire que nous allions encore devoir nous retrouver dans la même pièce au minimum une heure, lorsque j'étais petit mon père m'avait expliqué que le tableau de son père avait durée plus de trois heure et que le sien deux heure et demi, je vais devoir rester assis sur une chaise ou bien debout à ses côtés feignant de l'aimer alors que la seule chose que j'aimerai faire ce serait de m'enfuire et de faire ce que l'on attend réellement de moi, gouverné cette ville, payer toute mes dettes et remonter la pente.

Après avoir regarder dans mon dressing se que je pouvais porter, je décida de prendre une tenue de couleur marron, peut-être qu'Intissar avait prit une tenue de la même, je me déshabilla et resta torse nu, je me dirigeai vers ma terrasse où se trouvait mes chats, je les prirent dans mes bras et leur fis des papouille, je regarda leurs croquettes est, vis que la gamelle de Lateef était remplis, cela faisait plusieurs jours que j'avais constaté qu'elle ne mangeait plus autant qu'avant certain jour elle pouvait passer plus d'une journée entière sans manger et cela commençait réellement à me faire peur pour sa santé.

Je me dirigeai vers ma salle d'eau et fit mes albutions, du à l'interview passer je n'ai pas pu prier dohr, lorsque j'eus fait mes ablutions, j'alla jusqu'à ma garde robe et pris un khamis de couleur vert.

Je me dirigeai vers la sortie de ma chambre, lorsque Lateef vint se poser à côté de mes pieds, je la pris dans mes deux mains tenant son corps laissant ses pattes avant faire un v.

- Mon bébé chat, il faut que tu mange, après demain je t'amènerai chez un bitar (vétérinaire), je lui dit dans l'espoir qu'elle entende et qu'elle fasse ce que je lui avait dit dans l'espoir qu'elle puisse me comprendre, ou interpréter ce qu'elle voudrait.

Toujours la tenant dans mes mains je changea de direction et alla jusqu'à son "lit" et la déposa dessus, lorsque je venais de l'avoir il y'a cinq ans, abi (papa) m'avait proposé d'acheter au souk (marché) son endroit où elle allait dormir, mais j'avais refusé sous prétexte que c'était mon premier chat qui m'appartenait pleinement, j'avais donc décider de passer cinq heures enfermé dans l'atelier de peinture qui appartenait à mon jadd (grand père), ou j'ai pu lui faire un lit douillet, seulement avec du coton et du tissu ainsi qu'une boîte en carton qui ne servait plus. Lateef n'a jamais dormi autre part que dans celui-ci mise à part mon lit.

Je me redirigeai vers la porte, cette fois ci sans Lateef entre les mains, je sorti de la chambre et me mit à avancer un peu plus loin dans le couloir, je me stoppa devant le salle de prière qui se trouvait à quelque pas de nos deux chambres, je m'apprêtais à ouvrire le rideau qui faisait office de porte, lorsqu'un coup de vent vrai vint le faire virevolter, je pus entrevoir une silhouette en prosternation, je décale tout doucement le rideau pour ne pas qu'elle me remarque, c'était Intissar, elle n'en faisait qu'à sa tête.

Je patienta jusqu'à ce qu'elle termina sa prière, pensant qu'elle allait sortir de la salle je commençai à me déchausser et à rentrer dans la pièce, mais elle fit l'inverse, elle tourna à droite ne voyant pas que je me tenait à l'encadrement de la porte et que je la fixais depuis un bon bout de temps, je reculai d'un pas mais continua tout de même à la regarder.

Elle se rapprochait dangereusement du miroir que mon père avait mis dans cette salle de prière, je devais l'enlever hier mais cela m'était complètement sorti de la tête, lorsqu'elle fut devant celui-ci elle ne s'admira pas dans le miroir comme toutes les jeunes femmes de son âge, dans son regard il n'y avait aucune fierté, seulement de la honte ainsi que du dégoût, ses yeux sont à l'instar d'un livre, dès qu'elles les ouvraient et me regardais profondément dans les yeux je pouvais lire en elle, je remarquai qu'elle essayer de lire en elle même.

DYNASTIEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant