The devil's shadow

Chapitre 2

Blake

Je la regarde un moment pour voir sa réaction à mes mots. Elle me sourit sincèrement.

- Je comprends que tu tiennes à moi mais j'ai juste besoin de preuves que tu m'aimes, que ça marchera entre nous.

Je soupire avant d'acquiescer.

-D'accord je te prouverai que tu peux avoir confiance en moi et en nous. Je te me promets princesse.

Elle me sourit sincèrement. Putain qu'est ce que je ne donnerai pas pour voir ce magnifique sourire, ces fossettes qui me font perdre la raison. Son sourire illumine tout sur son passage. C'est une supernova.

- J'ai juste besoin de temps pour m'habituer et surtout de preuves que ça marchera. J'ai peur de me jeter dans un fossé sans avoir de certitudes. J'espère que tu me comprends, me confia t-elle.

- Bien sûr. Ne t'inquiète pas je ferais tout pour te montrer que je suis de ta confiance et que je suis à la hauteur.

Je dois absolument trouver une solution.

Quelques minutes plus tard...

Je viens de sortir du campus après avoir raccompagné Ava à son cours. Bien sûr j'en ai un aussi mais je préfère réfléchir à tout ça. Je ne réalise même pas réellement que la femme de ma vie est de retour. Et je ferais tout pour ne pas la perdre à nouveau. Je ne dois pas faire foirer les choses une deuxième fois. Je me l'interdit. Elle mérite tout le bonheur du monde et je lui prouverai que je la mérite aussi.

Je marchais tranquillement dans les rues à peine animées de Stanford, quelques travailleurs se pressent pour rejoindre leurs voitures tandis que certaines personnes matinales arborent un grand sourire avec un café à la main. Je me demande comment ils arrivent à être aussi joyeux de bon matin.

J'allume une clope et la cale entre mes lèvres. La nicotine a été mon refuge ces dernières années. La drogue, je n'y touche pas pour des raisons évidentes. Elle a gâchée la vie de ma mère et la mienne au passage. Cette merde fout la vie de plus d'une personne en l'air.

Ce n'est pas facile d'y résister surtout quand on travaille avec la mafia mais c'est une promesse que je me suis fait bien avant l'assassinat de ma mère, même avant celle de mon géniteur. Ça doit sûrement être malhonnête de ma part de m'interdire d'en consommer alors que j'en vend. Mais chacun sa tombe, si certaines personnes décident d'en consommer on ne peut pas le leur interdire alors si je peux en tirer profit je ne vais pas hésiter mais cela n'empêche pas que moi je n'en consommerai pas.

Je tire la dernière latte de ma cigarette avant de jeter mon mégot par terre et de l'écraser avec mon talon. Je le ramasse pour le mettre à la poubelle.

Je continue a marcher silencieusement dans la rue. Devant moi, deux jeunes filles de mon âge, l'une est courte environ un mètre soixante-cinq, blonde avec des yeux verts et l'autre est plutôt grande, environ un mètre soixante-quinze, rousse aux yeux marrons se présente devant moi. Elles ont un style très... féminin. La première ressemble à ces gossip girls dans les lycées mais son amie a l'air plutôt timide. Ce qui m'intrigue c'est qu'elles n'ont pas l'air d'être originaire de la région. Elles sont assez clairs de peau, je dirais qu'elles viennent d'Europe de l'est.

La blonde s'arrête finalement à ma hauteur arborant un grand sourire. Elle c'est sûr elle a plus de trente deux dents je n'ai jamais vu un aussi grand sourire.