Sokhiev

𝚂𝚘𝚔𝚑𝚒𝚎𝚟 ⚖︎

Je me suis réveillé de très tôt ce matin pour me préparer à cette nouvelle journée.

C'est ma deuxième semaine à Vine et tout se passe à merveille. Les quelques petits soucis que j'ai pu avoir ont très vite été réglé.

— Sam, le petit déjeuner est prêt. crie ma mère en bas des escaliers.

Je suis revenue samedi à la maison et je repars dans mon chez  moi, ce matin.

— Deux secondes.

J'enfile mon pantalon en vitesses et descend en bas avec mes chaussures en main.

— J'ai fait des crêpes, le jus de fruit est dans le pot, près du bol de salade... Je dois y aller, bisous mon chéri.

Elle m'offre un bisous sur le front et sors de la maison à tout vitesse.

Je pars m'asseoir sur l'une des petites chaises qui se trouvaient proche du plan de travail pour déguster mon petit déjeuner.

Dès que je suis seul, je ne pense qu'à une seule chose, ou du moins qu'une seule personne. Tous les jours, depuis que j'ai l'ai vu rentré dans cette salle.

J'essaie de le chasser de mon esprit, mais en vain. Au lieu de cela, je repense encore plus à lui.

Je n'aime pas ça.

Mon téléphone vibre sous deux notifications qui me sont envoyés de suite.

— N'oublie pas de fermer la porte à clé et d'activer l'alarme.

— Bonne journée mon chéri, à Samedi.

Je lui réponds de ne pas s'inquiéter et finis mon plat avant de tout nettoyer et de mettre mes chaussures.

Une fois tout fini, je prends mes clés de voiture ainsi que celle de ma maison et verrouille en n'oubliant pas d'activer l'alarme comme me l'a demandé ma mère.

Je vérifie que je n'ai rien oublié.

Mes lunettes?

Je cherche à l'intérieur de mon sac mais je ne les trouve pas.

Où sont passées mes lunettes?

Quelque chose glisse de ma tête jusqu'à mon nez. Je le touche et remarque que je les avais posé sur ma tête.

Je vérifie si l'alarme est bien activé et pars pour de bon jusqu'à ma voiture, direction Vine.

***
Josh est posé contre l'un des bancs du mini parc de l'université, en train d'observer Carla.

— Tu fais peur, arrête.

Il sursaute quand il m'entend.

— Je ne vois pas de quoi tu parles.

— Ma...

C'est à mon tour d'être obnubilé par cette personne.

Je le fixe en essayant de capter son attention.

Il doit sûrement se sentir observer puisqu'il se met à observer partout autour de lui.

Je détourne rapidement mon regard pour pas qu'il ne voit et fait semblant d'observer les lilas situés non loin de lui.

— Sam, tu m'écoutes.

— Oui oui, tu disais.

Il semble ne pas avoir remarqué.

Tant mieux.

— Je disais que ça allait bientôt être l'heure pour nous d'aller en cours.

Je regarde ma montre qui affiche 8h45.

— Je n'ai pas de cours ce matin, je vais rester à la bibliothèque en attendant.

Les étudiants qui se trouvaient autour de nous, avaient disparu.

— Je vais y allez moi, on se retrouve plus tard.

On se salue et nous partons chacun dans une direction opposée, lui vers les amphithéâtres, moi vers la bibliothèque.

Bien qu'on soit tous les deux dans le même domaine, nous n'avons qu'un seul cours en commun, à part cela, on ne se voit qu'en fin de journée.

La bibliothèque qui, habituellement bondée d'étudiants, est désormais déserte.

Je m'approche de la rangée du fond, là où se trouvent les revues et commence à chercher celle qui pourrait m'intéresser. Je passe plus de temps que prévue à chercher la revue.

On me tapote gentiment l'épaule, me sortant de ma recherche,

Je vais volte face et tombe nez à nez avec lui en train de me scruter de la tête au pied.

— T'es Sam n'est ce pas?

Comment il connaît mon prénom?

Je hoche simplement la tête parce qu'aucun son ne veut sortir de ma bouche.

— Je me présente, je suis Édouardo, et je voulais te demander de l'aide.

— Mon aide, pourquoi?

Il tient un ordinateur en main sur lequel était affiché erreur.

— J'ai demandé de l'aide à la bibliothécaire mais elle n'a rien voulu savoir, et puisque tu es le seul étudiant ici, je me suis dis que tu...

— C'est bon, pas la peine de faire un discours, fais voir ton ordi.

Je pars m'installer sur la table la plus proche et commence à lui poser des séries de questions pour pouvoir déterminer la provenance de ce bug dont il parle.

— Et ça fait ça depuis combien de temps?

— Il y a moins de 10 minutes.

Ça ne devrait pas être trop difficile à régler dans ce cas.

— Tu penses pouvoir le réparer.

Je ne lui réponds pas et me concentre sur ce que je fais.

Il verra tout à l'heure si je peux le réparer ou pas.

J'essaie d'entrer différents codes et parviens, après 5 essaies, à le lui réparer.

Il me remercie et sors de la bibliothèque sans un regard en arrière.

Tu t'attendais à quoi?

Vraiment, à quoi est ce que je m'attendais.

J'allais sortir à mon tour quand je remarque un petit post it posé là où il était placé.

Je le prends et le range dans ma poche, je le lirai plus tard, pour l'instant j'ai autre chose à faire.