𝚅𝚊𝚜𝚔𝚎𝚜☣︎

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Je reste là à le regarder sans vraiment savoir quoi lui dire. Son parfum embaume la pièce.

Cette odeur va devenir ma préférée.

Il reste au milieu de la pièce et se met à m'observer de la tête au pied. Je peux jurer de l'avoir vu arrêter son regard sur mes lèvres. Mais, il détourne tellement vite le regard que je crois avoir imaginé ce regard.

Je le dévisage de la tête au pied, enregistrant chacun de ses traits.

— Qu'est ce que tu me veux encore?

Il met ses affaires sur l'une des tables et s'appuie contre la table.

— Tu vas finir par l'ouvrir ou je vais devoir te forcer?

Ok faut que je trouve un truc.

— Déjà tu te calmes, d'accord. Et ensuite pas la peine de me parler comme ça, je suis là en... ami.

En ami, sérieusement, tu n'as pas trouvé mieux?

Ok, et ça ne pouvait pas attendre que mon cours finisse, maintenant je vais être en retard à cause de toi.

Il se masse les tempes et jette un coup d'œil à sa montre.

— Tu n'avais rien d'autre à me dire, je peux y aller?

Il commence à prendre ses affaires et à s'avancer pour sortir de la pièce.

Je place mon avant-bras devant lui et je l'arrête.

— Quoi encore, je suis pressé, laisse moi.

— Mais calme toi, et laisse moi parler non.

J'ai cru que ça allait être plus facile...

Je, euh... Pourquoi tu ne m'as pas envoyé le message que tu étais en train d'écrire hier?

Il devient pâle comme s'il avait vu un fantôme.

— Je te retourne la question.

Il arrange ses lunettes sur l'arrêt de son nez et recule de moi.

On entend quelq'un toquer à la porte.

— Ne fais pas de bruit. je chuchote en mettant ma main sur sa bouche.

Il a une putain de peau douce!

On reste dans cette position pendant environ une dizaine de minutes et je le relâche.

— Je te repose ma question, pourquoi tu as effacé le message que tu étais en train de m'écrire? Attends, laisse moi deviner, je t'ai fais peur c'est ça. dis-je en le bloquant contre la porte avec mon corps.

— Et moi je t'ai retourné la question, mais toi non plus tu ne m'as pas répondu.

Il me repousse et sors finalement de la pièce sans aucun regard en arrière.

Après son départ, je passe une main dans mes cheveux et sors à mon tour de la pièce.

Dans le couloir, je croise Neskie dans un coin en train de m'observer.

Elle est hyper bizarre.

Et ce n'est sans doute pas la première fois que je la vois m'observer comme ça dans un coin. Que ce soit à la maison, ici, ou quand on sort avec nos parents.

— Monsieur Vaskes, je vous demanderais de me suivre dans mon bureau s'il vous plaît.

Je me retourne et tombe sur la doyenne avec un carnet en main.

— Bien sûr.

Je la suis sans rien ajouter de plus, ne sachant pas la raison pour laquelle je me suis faite appelé.

Sokhiev Où les histoires vivent. Découvrez maintenant