je n’ai jamais trop aimé les anniversaires de mes morts, car bien qu’ils me rapprochent de cette dernière, ils m’en éloingnent aussi, terriblement.
c’est en disparaissant que la limite se fait sentir.
avant ça, je n’avais jamais su la voir de façon limpide.est-ce que la mort se fête ?
je ne sais pas, mais une chose est certaine, elle se remémore.
c’est aujourd’hui que je deviens capable de l’écrire, six ans trop tard alors il est maintenant de mon ressort de réparer comme je peux les dégâts que cela a laissé en moi, malgré toutle jour des anniversaires la cohabitation devient alors possible.
la limite disparaît,
et même si cela fait mal (enfin je crois)
je crois aussi qu’il est beau quelque part de pouvoir se souvenir
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désolé pour l'absence j'étais trop occupé-e a m'inhumer
Poesíahistoires de morts et de toutes autres fêtes. parce que cueillir les fleurs a la racine ne suffit plus pour célébrer l'abandon de soi - la chute de ses héros - la mort de ses yeux.