Chapitre 3

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Le lendemain, j'avais décidé de contacter la fameuse Catherine. Elle m'avait répondue par message qu'elle était libre pour l'heure du goûté, soit à 16 heures 30. Elle m'avait à premiere impression l'air d'être une très gentille femme.

J'entrais donc dans le café du rendez-vous, mon téléphone en main et fouilla la salle du regard. Catherine m'avait dit qu'elle serait habillé en vert alors je me mis à scruter chaque personne dans cette pièce bombé.
Je fini par la trouver. Elle était installée autour d'une petite table, au fond.
Catherine était blonde avec des yeux d'un bleu éclatant, et une robe d'été verte claire. À premiere vue, elle avait l'air d'un ange tombé tout droit du ciel.

_Bonjour, la saluais-je en arrivant à sa hauteur.

Elle leva les yeux de son café et m'adressa un grand sourire.

_Bonjour maître Curfy, enchantée de faire votre connaissance.

Elle me tendis une main que je lui serrais avant de m'installer sur la chaise en face d'elle.

_Je ne vais pas abuser de votre temps, commençais-je, je voulais juste discuter un peu de cette histoire de divorce.

Elle hocha la tête, plongeant son visage dans sa tasse pour prendre une gorgé de café.

_C'est avec plaisir. Lamine vous à sans doute assurer qu'il ne m'avais pas trompé ?

_Exact, et c'est vrai que j'ai un petit peu de mal à y croire. Répondis-je.

_Ah oui?

Je fis un petit geste à un serveur qui arriva à notre table.

_Je vais juste vous prendre un coca, lui demandais-je.

Ce dernier acquiesça et répartit, pendant que je reportait mon attention sur Catherine.

_Je l'ai croisé en boite de nuit, chuchotais-je comme si la police nous traquait, ou comme si Lamine nous traquait.

La jeune femme équarquilla les yeux surprise et déposa brusquement sa tasse en secouant la tête.

_Je le savais.

Le serveur arriva avec ma boisson que je me mis à siroter.

_Il n'a pas l'air si innocent qu'il le prétend, déclarais-je. Mais sinon j'aimerais vous parlez de ce contrat de mariage.

Le visage de Catherine s'assombrit instantanément et elle commença à tapoter la table avec ses faux ongles.

_Il y a un problème? Demanda-t-elle sa voix trahissant désormais une légère pointe d'agacement.

Je sortis mon téléphone et ouvrit l'application galerie où je lui montris la photo du contrat que j'avais prise avant de venir.

_Sans être impolie, je trouve que ce contrat est plutôt injuste sachant que Lamine Yamal possède une fortune s'élevant à 500 millions et que vous possédez 2 millions. Ce qui veut dire qu'en cas de tromperie de votre part Lamine ressevra 1 millions mais en cas de tromperie de sa part, vous toucherez 200 millions...

_Lamine a signer ce contrat, me coupa-t-elle.

_Oui et je ne suis pas là pour y remédier. Je suis là pour savoir si vous avez des preuves de sa tromperie.

Son visages d'anges partit d'un seul coup et elle rapprocha sa tête de moi, les sourcils froncés et les lèvres pincées.

_Oh mais maître Curfy, de quelle tromperie parlez vous?

Je finis mon verre d'un traite et fronça à mon tour les sourcil, me rendant compte de qui était vraiment Catherine: Une manipulatrice.

_Catherine je sais très bien que Lamine n'est que la victime de votre plans. Sauf que je suis là et que je ne vous laisserais pas gagner ce divorce.

Elle se mit à rire en remettant une mèche de ses cheveux dorés derrière ses oreilles.

_C'est une menace? Demanda-t-elle.

_Je dirais plus un avertissement.

Elle rit de plus belle avant de se pencher encore plus vers moi pour que je sois la seule à entendre.

_Vous ne me faites pas peur maître Curfy, voir j'ai de la peine pour vous. Je suis capable de beaucoup de chose pour arriver à mes fins, et une avocate ne sera qu'une poussière sur mon chemin que je peux faire disparaître d'un coup de pied.

Sur ce, elle se leva et pris son sac à main prête à partir.

_Souvenez vous, murmura-t-elle alors que je restais inhabituelement muette, je gagne toujours.

Puis, sans attendre de réponse de ma part, elle partit du café en me laissant totalement désemparée. C'était la première fois que je n'avais rien trouvé à contré, moi qui avait normalement le dernier mot à tout.
Cette femme m'avais mise dans une telle colère que des larmes de haine montèrent jusqu'à mes yeux sans pour autant couler sur mes joues.
Sauf que j'étais Adriana, et que Adriana ne s'avouais jamais vaincue. Jamais.

L'affaire Yamal Où les histoires vivent. Découvrez maintenant