L'affaire Yamal

Chapitre 12

_Je vous demande pardon? M'escalamais-je espérant avoir mal entendu.

_Et si je disais vous? Répéta Lamine sans la moindre once d'un sourire.

_Comment ça?

J'avais murmurer ses paroles d'une voix étouffée, en me pinçant légèrement la peau du coude pour être sûr que ce n'était pas un rêve. Sauf que tout ce que j'y gagnais, c'était de ressentir une désagréable douleur à mon bras.

_Ne niez pas que vous ressentez aussi cette électricité entre nous.

Il paraissait si sérieux que je me mis à à switcher entre son œil droit et son œil gauche, essayant de dénicher le mensonge, ou l'ironie. En vain.

_Adriana...reprit-il dans un souffle, avec une douceur que je ne lui avait jamais connue.

_Non, vous ne savez pas ce que vous dites. Le coupais-je. Êtes-vous bourré?

_Quoi!? S'exclama-t-il en haussant les sourcil, ne devant sûrement pas s'attendre à cette réponse de ma part.

_Vous avez but, affirmais-je en essayant de cacher le tremblement dans ma voix. Je savais que vous buviez en soirée mais là pour dire des choses comme ça vous avez dut boire des tonnes d'alcool.

J'essayais en fait de me rassurer moi-même. Mais je n'y arrivais absolument pas et Lamine continuait de me regarder comme si je lui avait annoncer que la terre était plate. Bien que un léger amusement pouvait se lire dans ses yeux.

_Vous avez sûrement but 10 verres, mais de quoi? Continuais-je tel un robot.

Mes paroles sortaient toute seules tandis que mon esprits était en mode off, assimilant ce que venait de me dire Lamine.

_Ça doit sûrement être dans punch ou de la vodka. Oui c'est de la vodka n'est-ce pas ?

_Stop Adriana, coupa-t-il perdue. Je suis totalement lucide, je vous assure que je n'ai rien but.

_Fumer?

_Ni fumer.

_Je ne comprend pas, répondis-je mes iris plantées dans les siennes, le souffle cours, voir pas de souffle du tout.

_Il n'y a rien à comprendre Adriana. Je suis juste tombé...

_Non! Ne dites pas ça! Criais-je en me levant du canapé, bouleversé par la tournure de cette discussion.

_Pourquoi? C'est la vérité. Répliqua-t-il en se levant a son tour pendant que je me dirigeais vers la porte d'entrée.

_Vous ne me connaissez pas Lamine. Vous ne savez pas qui je suis et je ne sais pas qui vous êtes. Nous sommes sensé ne pas nous supporter, pas nous aimer. C'est totalement impossible.

_Les sentiments ne se contrôle pas Adriana. C'est immature de penser l'inverse.

_Et puis même, l'histoire avec Catherine vous en faites quoi? Vous êtes toujours marié Lamine. Vous vous trompez sur vos sentiments, vous ne m'aimez pas.

Il y eut un blanc durant lequel j'avais la main appuyer sur la poignée de la porte, sans trouver la force de l'ouvrir. Lui me regardait toujours, avec une expression indéfinissable dans les yeux.

_Je suis désolé, murmura-t-il évitant à présent mon regard, les yeux rivés sur ses chaussures. Je suis désolé de vous aimé malgré moi.

_Ne dites pas ça! Je vous en supplie Lamine, vous nous faites du mal mal tous les deux.

_Parce que ce n'est pas réciproque? Demanda-t-il en brisant sa voix sur le dernier mot.

Je ne repondit rien, ouvrant enfin la porte en grand. Je jetais un regard vers la route, mais mes pieds ne se décolèrent pas du sol, m'empêchant de partir. Je voulais partir et en même temps j'avais ce besoin de rester ici.

_Adriana, repondez-moi...s'il vous plaît.

Il m'implorait. Lamine m'avait avouer ses sentiments et comme une lâche, je le fuyais. Mais la panique prenait toujours le dessus sur mes émotions. Toujours.

_Je ne peux pas.

_Pourquoi?

_Parce que. Répondis-je.

_Ça n'est pas une réponse. Vous ne pouvez pas jouez avec moi, avec mes sentiments. J'ai besoins de savoir s'il la femme que j'aime m'aime en retour. Et si ce n'est pas le cas, après le procès je vous jure que vous n'entendrez plus parler de moi.

_Sachant que vous êtes une célébrité, ça va être difficile. Ironisais-je sans pour autant avoir l'once d'un sourire sur le visage.

_Sérieusement, dites moi que vous ne m'aimez pas et je n'esseyerais plus jamais de vous recontacter. Je vous le promet.

_Arrêtez, implorais-je.

_Mais qu'est-ce qui vous retient de me dire la vérité!

_Rien.

Cette fois mes jambes se mirent à bouger toute seule, et en deux pas je me retrouvais dehors, dans le jardin de Lamine, dos à lui, continuant d'avancer.

_Alors jurer-moi que vous ne m'aimez pas. Dit-il.

Je ne répondis rien dépassant à présent son jardin. Il me suivait, j'entendais le son de ses pas derrière moi.
J'étais à présent à quelques pas de ma voiture et je sortis les clefs de mon sac pour l'allumer.

_Jurez-moi que vous ne m'aimez pas. Répéta-t-il.

Sauf que je n'aimais pas mentir. Pas en amour.

_Jurez

_Qu'est-ce que vous essayer de faire Lamine, le coupais-je en me retournant brusquement vers lui. Vous savez ce que je ressens pour vous. Moi même le sais que je me suis bêtement laisser emporter par mes sentiments. Mais c'est impossible, totalement impossible. Nous sommes trop différent et je ne veux pas d'une relation où l'on se dispute tous les jours, ou ça nous tut à petit feu, parce que c'est ce que j'ai vécu et jamais je ne referais la même erreurs, j'ai trop souffert. Alors oui je vous aime mais c'est impossible. Je suis désolé.

Mes yeux était devenue humides et je sentis une larmes rouler sur ma joue. Sans attendre de réponse de sa part j'ouvris la portière de ma voiture et sans le regarder je mis le contact et roulais loin de cette rue, loin de lui.
Quand je fut arrivé chez moi, je ne sortis pas tout dezm suite de la voiture, laissant la tête reposer sur le volant, et pleurant.