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CHAPITRE 79 : J'AIME BIEN C'QUE TU PROPOSES

CHAPITRE 79 : J'AIME BIEN C'QUE TU PROPOSES

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🌒 SHADDAÏ

J'suis là allongé sur mon lit, les yeux à moitié ouverts, encore dans les vapes à cause de mon réveil brutal.

— Wesh ? Elle m'a raccrocher au nez en mode « na panzani ».

Je souffle pour éviter d'insulter les femmes.

Pourquoi vous êtes comme ça ?

— Mais c'est quoi son problème à elle, sérieux ? Elle a pété un câble pour rien. Je capte rien de ce qu'elle veut, j'fais tout bien, je protège son frère et elle me saute à la gorge comme si j'avais commis un crime. Franchement, Hanaïyah... t'abuses.

Je me tourne sur le côté, essayant de retrouver un peu de calme.

Vous avez vu comment vous êtes les femmes ? Complexe, manipulatrice et casse- couilles.

— Non mais elle mélange tout, cette meuf. J'sais qu'elle est protectrice avec Jordan, mais si je lui avais tout balancé direct, elle aurait explosé. Et là, maintenant, elle me punit, elle m'engueule, comme si c'était moi le fautif. C'est pas croyable. Pourquoi elle aime tellement me faire souffrir comme ça ? Je fais tout pour qu'elle soit bien, qu'elle se sente en sécurité, et voilà comment elle me remercie. C'est quoi, une punition, parce que j'ai rien dit ?

Je secoue la tête, frustré, mais un petit sourire en coin apparaît malgré moi.

— Folle va... complètement cinglée, cette fille. Mais c'est ça qui m'attire chez elle, non ? Ce côté imprévisible, cette folie douce qui me rend dingue. Je comprends jamais d'où ça vient, ni où ça va, mais c'est ce mystère qui me tient accroché. Un jour, elle est toute douce, et le lendemain, elle me crie dessus pour un truc que j'ai fait pour la protéger.

Je soupire longuement, passant une main sur mon visage.

— Pff... Hanaïyah. Tu vas me rendre fou un jour, c'est sûr. Mais c'est ça qui me plaît, je crois. T'es différente, t'es... incompréhensible. Et ça me fait toujours revenir. Allez, faut que je me lève, de toute façon, elle va encore me faire tourner en bourrique aujourd'hu et tout les jours de ma vie, j'le sens.

Après m'être doucher, brosser mon bouc, m'être habiller et attacher mes locks, je prépare le petit déjeuner avec ma mère.

Je place soigneusement les assiettes sur la table, une à une, avec une précision qui trahit mon esprit ailleurs.

Mes petites sœurs courent autour de moi, s'amusant et chahutant, mais lui, j'suis perdu dans ses pensées.

Ça change pas quoi.

C'est ça d'être une personne qui réfléchit trop.

Aimer une femme comme Hanaïyah...

C'est à la fois excitant et complexe.

𝐘𝐔𝐌𝐀 𝐋𝐔𝐕 ™Où les histoires vivent. Découvrez maintenant