69

181 16 0
                                    

CHAPITRE 69 : NOBODY GON' LOVE ME QUITE LIKE YOU

CHAPITRE 69 : NOBODY GON' LOVE ME QUITE LIKE YOU

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.


🌒  SHADDAÏ

Ces derniers jours, j'avais besoin de prendre l'air.

À la maison, c'est devenu un champ de bataille, et mon père, je l'ai même plus croisé depuis notre confrontation.

Il faut dire qu'il est aussi lâche qu'il est cruel.

Alors, ouais, j'ai décidé de me barrer, de passer du temps avec les gars pour oublier un peu tout ce bordel.

On traîne au centre commercial, et même si c'est censé être une sortie tranquille, les conversations finissent toujours par dériver.

Je les regarde tous : Kader, toujours partant pour les plans les plus improbables, Jackson qui pense à la prochaine meuf à draguer avant même d'avoir fini sa phrase, et Brandon, la voix de la raison, même si parfois, il se laisse emporter.

— Vous vous rendez compte qu'on achète des sapes pour les vacances, mais on sait même pas dans quel pays on va ?

Kader - Wallah vous m'avez branché, on va au Brésil.

Le Brésil, hein ? Pourquoi pas.

Mais avant que j'aie le temps de dire quoi que ce soit, Jackson saute sur l'occasion

— Chaud en vrai, quand ?

Jackson - Première semaine d'août, on va dans les favelas !

J'me retiens de lever les yeux au ciel.

Première semaine d'août, c'est le genre de détail qui me reste en tête.

Pourtant, cette fois, ça bloque.

— Nan mais la première semaine, c'est chaud.

Jackson — me regarde, surpris Pourquoi ? Les billets sont moins chers.

Je respire un coup.

Il sait très bien pourquoi.

Mais c'est pas le moment de tout balancer devant les gars.

— J'ai pas envie, c'est tout.

Brandon - C'est pas l'anniversaire d'Hanaïyah en août bientôt ?

Trop vif, l'enflure.

— Si.

Kader - Mais vous vous parlez plus, non ?

Je fronce les sourcils.

— Ça me regarde, on prend nos billets la deuxième semaine.

Pas envie de m'étaler là-dessus.

Ça les regarde pas, et puis, parler d'Hanaïyah avec eux, c'est comme foutre de l'essence sur un feu déjà bien allumé.

𝐘𝐔𝐌𝐀 𝐋𝐔𝐕 ™Où les histoires vivent. Découvrez maintenant