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CHAPITRE 62 : NE CRAINS PAS, CAR JE T'AI RACHETÉ, JE T'AI APPELÉ PAR TON NOM : TU EST À MOI.

CHAPITRE 62 : NE CRAINS PAS, CAR JE T'AI RACHETÉ, JE T'AI APPELÉ PAR TON NOM : TU EST À MOI

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🌙 HANAÏYAH

— Il est arrivé juste à temps, mais mes souvenirs sont encore flous. J'me rappelle juste que j'étais sur un lit et que le père de Shaddaï était au-dessus de moi. Shaddaï a commencé à étrangler son père et je sais pas comment, sous le choc, j'étais au sol à regarder la scène. Shaddaï était enragé, mais genre réellement, ses yeux étaient remplis de haine envers son père, puis envers moi. C'était un mixte entre colère et déception, comme s'il arrivait pas à croire ce qu'il voyait.

Ella - Ensuite ?

— Ils se sont disputés avec son père. Shaddaï l'a attrapé par le cou, ses doigts blanchissant sous la pression. Il a crié : "QU'EST-CE QUE TU COMPTAIS FAIRE, HEIN ? QU'EST-CE QUE TU COMPTAIS FAIRE ? T'AS PAS HONTE, MERDE ?"

Bless' - Un héros le mec.

Les larmes coulaient librement sur mon visage, brouillant ma vue.

— Mes jambes tremblaient, mon corps tout entier paralysé par la peur et l'incompréhension.

Je prend une pause avant de continuer.

— J'avais envie de fuir, de m'éloigner de cette scène cauchemardesque, mais les mots de Shaddaï résonnaient dans ma tête. "Reste là."

— Je sais même pas si j'avais le choix.

Ella - Hm nan.. Mais vas-y continues..

— Le père de Shaddaï continuait de rire, un rire qui semblait se moquer de la situation, de moi, de Shaddaï. "C'est bon, calme-toi, c'était juste une blague..."

Bless ' - me regarde intensément Et ensuite ?

— Shaddaï l'a relâché et a poussé son père violemment en arrière. Il s'est tourné vers moi, son regard toujours empreint de cette colère brute, mais il y avait aussi autre chose. Une douleur, une déception, une tristesse profonde. "On se casse, Hanaïyah, maintenant", il a dit d'une voix rauque, tendant une main vers moi. Je suis restée bloquée, fixant sa main qui venait d'étrangler son propre père. Il a crié : "T'ES SOURDE QUAND J'TE PARLE, TOI ?"

Ella - Et alors, qu'est-ce que t'as fait ?

— Je l'ai prise, mes doigts serrant les siens, cherchant un réconfort dans ce contact, mais y'avait rien. Nous avons quitté la maison, chaque pas me semblant plus lourd que le précédent. La peur, la confusion, la douleur, tout se mélangeait dans ma tête. Une fois arrivé dans la rue, il m'a lâché la main violemment. Je lui demandé si il avait un mouchoi en essuyant mes larmes. Puis il a dit... il a dit des choses horribles.

Ella - Comme quoi ?

— "Espèce de pute", il a dit. Je... je l'ai regardé, choquée. "Quoi ?" "Baiser avec mon père, t'espérais quoi ?" Je lui ai répondu : "Shaddaï ?" Mais il m'a interrompue, "Trace ta route." Je lui ai demandé, "Rassure-moi, t'es pas sérieux ?" Et là, il a crié : "CASSE TON TOUR FRÈRE, JE VEUX PLUS TE VOIR."

𝐘𝐔𝐌𝐀 𝐋𝐔𝐕 ™Où les histoires vivent. Découvrez maintenant