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CHAPITRE 94 : HEDECK A TOI MON PETIT, KEBA NAYO

CHAPITRE 94 : HEDECK A TOI MON PETIT, KEBA NAYO

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🌒 SHADDAÏ

J'suis là, assis sur mon lit, le téléphone à la main.

Franchement, elle abuse.

Elle sait très bien ce qu'elle fait avec ses petites tenues là.

Ça me pique tellement de la savoir là-bas, à une fête, aussi canon.

Et moi, comme un idiot, je dis rien.

Pourquoi ?

Parce que je préfère lui balancer ça en face.

Rien que pour voir son visage quand je lui dis qu'elle est magnifique.

Elle va bégayer, baisser la tête, essayer de jouer l'indifférente, mais elle sera déstabilisée comme toujours.

Mais sérieux, elle me rend dingue.

C'est même pas la tenue, c'est l'assurance qu'elle a avec.

Elle marche dans une pièce, et bam, tous les regards sont sur elle.

Moi, je sais que c'est ma meuf, mais ça m'empêche pas de bouillir un peu à l'intérieur.

Je souffle et secoue la tête, ouvre mon téléphone et appelle Kader.

— Allô, Kader ?

Kader - Mon gars, t'as disparu ces derniers temps. C'est quoi le plan ?

Je passe une main sur ma nuque Pas de plan, frère. J'suis juste là, chez moi, en train de devenir fou.

Kader - Attends, ça parle encore de ta copine là, c'est ça ?

soupire Evidemment. Elle est à un anniversaire, habillée comme... enfin bref, elle est trop belle. Et moi, j'suis là à ruminer.

Kader - fou rire Mon gars, ça y est, t'es dans la sauce. Ça te pique à ce point ?

Je souris.

— Grave. Mais c'est pas juste la jalousie. C'est... elle, tu vois ? Elle est trop. Elle me rend fou, frère. J'sais plus quoi faire.

Kader - Relax, mon gars. Elle est avec ses copines, elle s'amuse, et à la fin de la journée, c'est toi qu'elle aime. Arrête de te faire des films et garde ton sang-froid.

Je hoche la tête même si Kader ne peut pas le voir

— Ouais, t'as raison. Mais franchement, frère, elle joue avec mes nerfs.

𝐘𝐔𝐌𝐀 𝐋𝐔𝐕 ™Où les histoires vivent. Découvrez maintenant