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CHAPITRE 24 : LE COMPTE EST PLEIN, CET ÉTÉ, ON VA TOUT CLAQUER, BÉBÉ

CHAPITRE 24 : LE COMPTE EST PLEIN, CET ÉTÉ, ON VA TOUT CLAQUER, BÉBÉ

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3 jours plus tard


🌙 HANAÏYAH

Samedi matin, 10h.

Réveillée par les cris de mon père. Si c'est pas ma mère, c'est lui.

Aujourd'hui, c'est Jordan qui en prend plein la gueule parce qu'il joue au ballon dans la maison.

Les voisins se plaignent du bruit. Mon père, toujours sur les nerfs, ne sait pas parler doucement. C'est soit il dort, soit il se noie dans l'alcool.

Je me lève, encore dans les vapes, en traînant les pieds jusqu'à la cuisine.

— chantonne Juste un SMS, sans lui, j'ai essaayééé !

J'avais prévu de commencer mes masques ce matin, mais bien sûr, mon père me tombe dessus pour arranger la cuisine et préparer une omelette aux lardons pour tout le monde.

Enfant soumise, que je suis.

Jordan, quant à lui, part à la boulangerie acheter trois baguettes.

J'me mets à la tâche, détestant chaque minute de ce moment forcé.

D'ailleurs, j'aime pas la nourriture réchauffée au micro-onde. J'préfère faire des portions assez grandes pour manger sur le moment même, parce que réchauffer, ça a un goût bizarre.

La fête d'anniversaire de Brandon commence à 17h, mais connaissant Ella et Blessing, on ne partira pas avant 18h30. C'est toujours pareil avec elles, toujours en retard.

En attendant, je termine mon omelette, je nettoie la cuisine et j'me prépare enfin pour mes masques.

Je mélange les ingrédients pour mon masque, essayant de me concentrer sur le moment présent. L'argile, le miel, et quelques gouttes de citron.

J'applique le tout sur mon visage, sentant la fraîcheur du masque apaiser ma peau.

Je pense à la soirée qui m'attend.

Brandon, le "pote à Blessing" façon ex-flirt va sûrement attirer du monde.

Ça pourrait être amusant, ou ça pourrait être un désastre, comme toutes les fêtes où les mêmes visages apparaissent, les mêmes discussions se répètent, de toute façon, on verra..

En regardant par la fenêtre, j'me demande à quoi ressemblerait ma vie sans ce chaos constant.

Sans les cris de mon père, sans les tensions à la maison.

Peut-être un jour, quand je serais loin d'ici, dans un logement crous, construisant ma propre vie.

Mais pour l'instant, j'dois composer avec ce que j'ai, c'est bien ça le problème.

𝐘𝐔𝐌𝐀 𝐋𝐔𝐕 ™Où les histoires vivent. Découvrez maintenant