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CHAPITRE 70 : NA KUFI PAUVRE PONA YO, NA CAISSE YA MOTEMA ZÉRO..

CHAPITRE 70 : NA KUFI PAUVRE PONA YO, NA CAISSE YA MOTEMA ZÉRO

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🌒 SHADDAÏ

En quittant le magasin, l'atmosphère est tendue. Jackson, fidèle à lui-même, essaie de jouer les médiateurs.

Jackson - Shaddaï, sérieux, t'es pas obligé d'être aussi dur avec elle. Faut apprendre à pardonner, frère.

Je rigole, mais c'est un rire nerveux, presque incrédule. Il est sérieux, là ?

— T'es con ou quoi, Jackson ?

Brandon - Il a pas complètement tort, Shaddaï. Pardonner, ça veut pas dire que tu dois redevenir comme avant avec elle. C'est juste pour toi, pour avancer.

Je souffle, sentant la colère monter à nouveau.

Ils comprennent rien la vie de ma mère.

— Écoutez, vous pouvez penser ce que vous voulez, mais c'est moi qui décide qui peut faire partie de ma famille. Sonya n'en fait pas partie, point.

Jackson insiste, plus sérieusement cette fois.

Jackson -  Mais d'une manière ou d'une autre, Shaddaï, elle fait partie de ta famille maintenant. T'es obligé de gérer ça, frère.

Je me tourne vers lui, mon regard durci.

— Non, Jackson. J'suis pas obligé de quoi que ce soit. C'est moi et moi seul qui décide qui peut entrer dans ma famille, qui j'accepte et qui je refuse. Sonya a franchi une ligne, et y'a pas de retour en arrière.

Kader, qui était resté silencieux jusque-là, soupire bruyamment.

Cet hippopotame là.

Visiblement, il en a marre de cette ambiance pesante.

Et moi aussi.

Kader - Bon, c'est bon là, vous allez pas vous disputer pour Sonya. Venez, on va se poser un peu au KFC. Ça nous fera du bien à tous de grignoter un truc et de changer d'air.

Je secoue la tête, encore irrité, mais je sais que Kader a raison.

Il faut qu'on passe à autre chose, qu'on décompresse un peu.

Sans un mot de plus, je suis le mouvement, me dirigeant vers la sortie du centre commercial avec eux.

On a tous besoin de souffler.

___

En rentrant chez moi, je me sens étrangement apaisé, malgré le chaos de la journée.

J'ai besoin de me laver de tout ça, de me débarrasser des tensions qui pèsent sur moi.

Je file directement sous la douche, l'eau chaude coule sur ma peau, me détendant progressivement.

Après m'être habillé, je me dirige vers la chambre de Jenna.

𝐘𝐔𝐌𝐀 𝐋𝐔𝐕 ™Où les histoires vivent. Découvrez maintenant