CHAPITRE 58 : TU M'PARLES DE RIRES ET DE TES PEINES, AVANT DE PARLER FAUT..
❦🌙HANAÏYAH
Maman - LÈVE TOI ÇA FAIT 1 SEMAINE QUE T'ES AU LIT, TU FAIS RIEN.
Elle tire la couverture pour me forcer à bouger.
— Baillant J'suis fatiguée...
Maman - C'est pas mon problème, LÈVE TOI !
— T'as vu l'heure, s'il te plaît ? Peut-être qu'on est à l'armée, je sais pas...
Maman - T'as même pas mangé en plus. Déjà que t'es maigre, mais là t'as encore plus maigri. Va prendre quelque chose à manger, c'est pas comme si on manquait de nourriture.
Je souffle.
— J'ai pas faim.
Ça fait un bon moment que j'ai perdu l'appétit.
Maman, si tu savais pourquoi...
Maman - Vite.
— J'ai pas faim, laisse-moi tranquille.
Maman - Passe-moi ton téléphone.
— Je me tourne vers elle Mais maman, attends au moins une heure. Tu vois pas qu'il est 15h ? C'est samedi, quoi ! Et puis c'est les grandes vacances.
Maman - Je reviens dans 5 minutes. Si t'es pas réveillée, tu vas voir.
Je souffle avant de replonger ma tête dans mon oreiller, les pensées tourbillonnant dans ma tête comme un ouragan.
J'ai pas dormi de la nuit, en fait.
C'est comme si j'étais bloquée à ce moment-là.
J'arrive plus à dormir.
À chaque fois que je ferme les yeux, c'est comme si les ombres du diable s'amusaient avec mon esprit.
Je voulais juste oublier, me fondre dans l'obscurité et disparaître.
Mais même dans le silence de ma chambre, le poids de l'angoisse m'écrase, rendant chaque souffle douloureux.
Je souhaite à personne de se sentir comme une merde, complètement impuissante, incapable de dire un mot.
D'un côté, je me demande ce qui se serait passé si Shaddaï n'était pas arrivé à ce moment-là.
Je serais morte... peu importe, physiquement ou mentalement.
Je sais pas ce qui est le pire entre le père de Shaddaï ou tout simplement le comportement de Shaddaï juste après.
Franchement, après avoir cogité un moment, je me suis sentie juste conne d'avoir cru qu'il allait avoir pitié de moi.
VOUS LISEZ
𝐘𝐔𝐌𝐀 𝐋𝐔𝐕 ™
RandomDans mon histoire, "Yuma Luv" n'est pas simplement un amour fou, c'est un lien qui transcende les épreuves, défie les attentes familiales et sociales où les cicatrices de nos âmes trouvent guérison dans une complicité inexplicable.