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CHAPITRE 68 : MON CŒUR CRIE À L'AIDE, C'EST POUR ÇA QUE JE T'APELLE

CHAPITRE 68 : MON CŒUR CRIE À L'AIDE, C'EST POUR ÇA QUE JE T'APELLE

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🌒 SHADDAÏ

Hanaïyah - Shaddaï, réponds-moi.

— ...

Hanaïyah - Pourquoi ça te touche autant ?

Je ferme les yeux un instant, cherchant désespérément une échappatoire.

soupire T'aime trop les questions toi..

Finalement, je rouvre les yeux et fixe un point au loin, refusant de la regarder en face.

— Ça n'a rien à voir avec toi, Hanaïyah. C'est entre moi et lui.

Hanaïyah — fronce les sourcils Entre toi et lui ? Tu penses vraiment que ça suffit comme explication ? Que je vais juste te laisser t'en tirer avec ça ?

— Tu devrais je murmure, presque pour moi-même.

Je recule d'un pas, créant une distance physique que j'espère être suffisante pour qu'elle n'insiste pas.

Hanaïyah - Shaddaï, arrête de fuir, tu est comme moi.. Ça nous bouffe de l'intérieur de fuir.. Je te demande juste d'être honnête avec moi. De me dire la vérité, même si elle fait mal.

— Je... je peux pas wesh.

Je me souviens du regard d'Hanaïyah, un mélange d'inquiétude et de curiosité.

Elle me fixait intensément, ses yeux posés sur une zone bien précise de mon cou.

Hanaïyah - T'as quoi là ? me demande-t-elle, la voix légèrement hésitante, comme si elle craignait déjà la réponse.

— Rien, pourquoi ?

Hanaïyah - Non, ici...

Elle insiste, désignant de la main la cicatrice qui marque ma peau, une vieille blessure que je préfère oublier.

— Rien, j't'ai dit.

Mon ton se fait plus ferme, presque agressif, mais je sens son regard perçant sur moi.

Elle ne lâchera pas.

Hanaïyah - J'vais forcer jusqu'àaaa.

Je commence à perdre patience.

— T'es myope, pas sourde.

Pourquoi ne peut-elle pas simplement laisser tomber ?

Elle s'arrête, me fixe encore plus intensément, puis lâche d'une voix douce, presque suppliée..

Hanaïyah - Shaddaï...

J'essaie de détourner la conversation, de reprendre le contrôle.

— Hanaïyah.

𝐘𝐔𝐌𝐀 𝐋𝐔𝐕 ™Où les histoires vivent. Découvrez maintenant